la commémoration du 24 février, date marquant la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, aura lieu mercredi prochain à Alger.
La cérémonie, organisée par la Centrale syndicale, débutera à la Maison du peuple en présence des hauts responsables de l’Etat, des invités et des syndicalistes qui assisteront à l’inauguration de deux stèles. La première est dédiée au syndicaliste et martyr Aïssat Idir pour « consacrer l’attachement des travailleurs algériens au nationalisme algérien et à la revendication de l’indépendance devenue le véritable mot d’ordre des masses populaires », a souligné la Centrale syndicale. La seconde est érigée en hommage à l’ex-SG de l’UGTA, le défunt Abdelhak Benhamouda, pour exprimer « l’engagement des travailleurs à la sauvegarde des valeurs républicaines et l’histoire du syndicalisme nationaliste algérien ».
La deuxième partie de la cérémonie de célébration de cet évènement se poursuivra à Club des Pins où les délégations assisteront à la traditionnelle séance qui sera marquée par plusieurs discours, notamment un message du président de la République. Ainsi, la commémoration de ces évènements aura, cette année, un cachet de « mémoire et de souvenir collectifs ».
Elle intervient dans une conjoncture où le pays vit la crise financière en raison de la chute des prix du pétrole. Outre la réduction des dépenses, cette situation a poussé les pouvoirs publics à prendre des mesures pour rationaliser les dépenses. Les secteurs névralgiques comme l’agriculture et l’industrie sont au cœur de la politique de relance économique. Car, pour les pouvoirs publics, seul le développement de ces deux secteurs est garant d’un redressemnt économique.
Les efforts sont actuellement déployés pour tenter d’obtenir des résultats palpables en contrepartie des investissements colossaux engagés dans ce sens.
Il s’agit de favoriser la production et d’entraîner les entreprises dans une logique de rentabilité et de performance. Dans ce sens, plusieurs mesures, dont le recours à l’ouverture du capital, à l’emprunt obligataire ou encore au crédit conventionné avec des banques étrangères sont retenues pour faire face au déficit des grandes entreprises étatiques.