Célébration du double anniversaire des 20 août 1955 et 1956 à Constantine : Sellal inaugure plusieurs projets socio-économiques

Célébration du double anniversaire des 20 août 1955 et 1956 à Constantine : Sellal inaugure plusieurs projets socio-économiques
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Abdelmalek Sellal : « Ni problèmes ni division au sein du gouvernement »

Recueillement devant le carré des martyrs de Zighoud Youcef  

M. Sellal s’est  rendu,  dès  son  arrivée  a Constantine,  au lieu-dit   Oued Boukarkar, où tomba au champ d’honneur le chef de la zone 1 nord-Constantinois, le moudjahid Didouche Mourad, le 18 janvier 1955, la délégation s’est recueillie à la mémoire des chouhada de la guerre de Libération nationale. Le Premier ministre a visité ensuite une exposition sur la nouba organisée au palais de la culture Malek Haddad, où a été lu le message du Président de la République. Il procèdera ensuite à l’ouverture officielle d’un colloque national sur Abdelhamid Benbadis, intitulé : « Le mouvement réformiste et la lutte de libération nationale ». L’ouverture de cette rencontre a été suivie par la projection d’un documentaire sur l’offensive du 20 août 1955.

Sellal inaugure plusieurs projets socio-économiques

LG Algérie

C’est à la tête d’une importante délégation ministérielle que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,  s’est rendu jeudi dernier à Constantine à l’occasion de la célébration du  double anniversaire du 20 août qui est aussi la journée nationale du Moudjahid. Il a procédé a l’inauguration d’une série de projets socio-économiques, l’un des projets inaugurés est celui du centre anti-cancer Athéna relevant du secteur  privé et dont la mise en service  depuis jeudi dernier permettra notamment d’alléger la pression sur le centre anti-cancer du Centre hospitalo-universitaire Ben Badis, qui dispose d’un seul accélérateur en fonction sur les trois existants, indique-t-on. Sur les lieux, Abdelmalek Sellal a souligné la nécessité pour le secteur privé de s’impliquer davantage dans la prise en charge des malades, plus particulièrement ceux soufrant de cancer. Le directeur du centre a exprimé pour sa part son souhait de bénéficier de l’aide de l’Etat pour garantir l’amélioration du traitement de 1.800 cancéreux par an. Au  niveau de la zone industrielle de Constantine, le Premier ministre a procédé  à la pose de la première pierre d’une unité de production  d’insuline et a inspecté par la même occasion l’unité de  production pharmaceutique du Groupe Saidal, dont il a instruit les responsable à privilégier la recherche dans le domaine de  la biotechnologie, considérée, a-t-il dit, « comme la thérapie du futur. Le  Premier ministre a demandé aux responsables de Saidal d’assurer 30%  de la production pharmaceutique du pays tout en rappelant que l’Algérie  dispose actuellement de 600 à 700 pharmacies publiques. M. Sellal a assisté par la suite à un exposé sur le   nouveau plan d’investissement de Saidal d’un montant de 20,7 milliards de DA, qui prévoit 5 usines de médicaments génériques et deux usines de médicaments biotechnologiques.

Un lycée de 1.000 places à Ali Mendjeli

L’autre projet important inauguré  par le Premier ministre est celui du nouveau  lycée de la ville d’Ali  Mendjeli d’une capacité de 1.000  places pédagogiques. Le lycée a été baptisé du nom du chahid Boulechefar Hocine, né en 1936 à El Harrouch (Skikda), tombé au champ d’honneur à Aïn El Bey, près d’Ali Mendjeli, en 1961. Sa réalisation par une entreprise privée a duré une année et sa  mise en exploitation, dès la prochaine rentrée scolaire, devra contribuer à réduire la surcharge dans les classes à Ali Mendjeli. Au complexe  sportif  chahid Hamlaoui, Abdelmalek  Sellal a procédé  à l’inauguration de la piscine olympique qui comprend un bassin de 50 mètres et d’un autre plus petit (12,5x10m) destiné à l’entraînement. Réalisée en 33 mois  par quatre entreprises, la nouvelle structure olympique comprend des locaux techniques, des gradins de 1.200 places, des vestiaires, ainsi que des bureaux administratifs. Dans la commune d’Oued Hmimine, M. Sellal a inspecté l’entreprise Etrag de fabrication de tracteurs agricoles et un exposé lui a été présenté sur le programme de développement de  l’unité industrielle dont le taux d’intégration est estimé actuellement à 32%, il est attendu une révision à la  hausse pour atteindre les 40% en 2018. La  même société produit annuellement 3.500 engins, des tracteurs de 46 chevaux (2 et 4 roues motrices), de 82 CV (2 et 4 roues motrices) et de 150 chevaux (4 roues motrices). La production de l’usine devrait atteindre dans cinq ans 5.000 tracteurs/an. A la  cité Zouaghi Slimane, le Premier ministre a  inauguré la stèle commémorative du congrès du FLN du 20 Août 1956.

Abdelmalek Sellal : « Ni problèmes ni division au sein du gouvernement »

« Le gouvernement est cohérent dans son action ayant pour seul objectif  l’application du programme du développement initié par Son Excellence le Président de la République.» Le Premier ministre, qui s’est exprimé ainsi à partir de Constantine, a assuré que « l’Exécutif ne souffre d’aucune fissure et qu’il n’existe pas d’opposition entre ses membres.»

« Je n’ai  aucune ambition personnelle et mon seul intérêt est de veiller à l’aboutissement du programme du Président de la République » a encore ajouté Abdelmalek Sellal.

Dans une déclaration à la presse, le chef de l’Exécutif fera savoir par ailleurs que l’Algérie dispose de tous les moyens nécessaires à même de faire face à une conjoncture économique difficile marquée par la chute des prix du pétrole.

« Le pays jouit d’une solides infrastructures de base pouvant lui permettre une relance d’une économie compétitive hors hydrocarbures », a-t-il indiqué, rappelant que l’Algérie a eu a s’acquitter de sa dette extérieure à la suite d’une sage décision prise par le Président Bouteflika, qui s’avère aujourd’hui d’un impact salutaire.

« Ce dont nous avons besoin, c’est d’une solidarité nationale très forte pour relever tous les défis de l’heure aussi bien au plan économique qu’au vu du contexte régional qui nous entoure », fera comprendre    le Premier ministre qui appelle à entretenir l’espoir et à s’écarter des discours à contenance pessimiste. Il n’omet pas également de mettre l’accent sur le fait de dynamiser l’activité   de l’investissement pour un meilleur rendement de notre économie.

Il a annoncé en ce sens la tenue d’une importante réunion gouvernement-walis prévu le 29 de ce mois  à Alger et dont l’ordre du jour traitera des mécanismes devant garantir une réelle relance économique hors hydrocarbures.

M. Sellal a également évoqué la  prochaine tripartite prévu à Biskra à la mi-octobre prochain et dont les résolutions escomptés obéissent également au même objectif.

Le Premier ministre réitère le caractère constitutionnel de la langue arabe :

« Il ne faut pas faire d’amalgame entre propositions de pédagogues et les décisions de l’Etat »

« La langue arabe est une référence constitutionnelle est un principe tranché de manière définitive.» C’est en ces termes que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a tenu à mettre un terme à une polémique sur la question de l’Ecole et plus particulièrement au sujet de l’introduction des langues maternelles dans le cycle primaire.

Evoquant les conclusions adoptées à l’issue de la conférence nationale tenue fin juillet dernier et traitant de l’évaluation du système éducatif, le Premier ministre fera savoir dans ses propos « qu’il n’y a pas lieu de faire l’amalgame entre les propositions d’une commission d’enseignants et de pédagogues et les décisions de l’Etat ». En affirmant que « la langue arabe est une référence constitutionnelle, civilisationnelle et culturelle et un principe tranché de manière définitive, au même titre que tamazight qu’il importe de développer et de généraliser dans le cadre de la préservation de l’unité nationale ». Le Premier ministre a ainsi signifié sans équivoque et d’une manière solennelle qu’il s’agit là d’une ligne rouge qu’il ne faudrait outrepasser en aucun cas. « C’est un choix souverain », a-t-il encore insisté en mettant l’accent sur le fait que ces principes définissant l’identité et la personnalité nationales sont tranchés de façon irréversible. M. Sellal a d’ailleurs rappelé que « le programme du Président de la République est clair à cet égard et la mission du gouvernement consiste à s’employer à sa mise en œuvre, conformément à son plan d’action, en veillant à ce que l’Ecole algérienne préserve tous ses fondements. » Le Premier ministre a affirmé en outre qu’il a suivi avec intérêt le débat engagé lors de la conférence nationale d’évaluation du système éducatif. Il se félicite même des conclusions adoptées  aux termes de cette concertation ayant réuni des experts pédagogues. Toutefois, M. Sellal a déploré    la confusion dans l’interprétation de ces conclusions par une partie de l’opinion, laquelle confusion qu’il n’a pas d’ailleurs hésité à assimiler à tentative d’instrumentalisation de l’Ecole algérienne. C’est ainsi que le Premier ministre a tenu à remettre les pendules à l’heure en affirmant clairement «qu’il n’est dans l’intérêt de personne d’instrumentaliser les débats à des fin politiques et de les sortir de leur contexte éducatif et culturel.»

Assurant que les propositions issues de la conférence sur l’évaluation du système éducatif « feront l’objet d’un examen minutieux afin d’en tirer les meilleurs avantages au profit de la communauté éducative», M. Sellal a encore une fois réaffirmé que le fait de considérer ces  mêmes propositions comme étant des décisions d’ores et déjà validées par l’Etat, cela relève, a-t-il dit, d’un amalgame qui n’a pas lieu d’être. Et pour cause, la réforme de l’Ecole constitue l’une des actions phares engagées par le Président de la République dès son investiture en 1999 à la magistrature suprême. En 2000, le Chef de l’Etat avait procédé à l’installation d’une  commission nationale de réforme du système éducatif a encore rappelé le Premier ministre non sans préciser que « si la langue arabe constitue l’outil fondamental d’enseignement de l’école algérienne rien n’empêche que cette dernière s’ouvre à toutes les langues vivantes pour l’acquisition des sciences et des technologies.»

Sellal :  « Aller vers la biotechnologie pour être à l’avant-garde dans l’industrie pharmaceutique »

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a insisté, jeudi, au cours de sa visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Constantine, sur la nécessité d’aller vers la biotechnologie considérée comme la thérapie du futur, pour être aux avant-postes dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Lors de la pose de la première pierre d’une unité d’insuline et l’inspection d’un projet d’une unité d’industrie pharmaceutique du groupe Saïdal à la zone industrielle de Constantine, M. Sellal a appelé les responsables du groupe à varier la production et assurer au moins 30% de la production nationale. Le Premier ministre a rappelé que l’Algérie dispose actuellement de 600 à 700 pharmacies publiques, estimant que l’Etat devra se consacrer à la  production, et que le gestion de ces pharmacies devrait être confiée à des professionnels. S’adressant aux responsables du groupe Saïdal, le Premier ministre a mis l’accent sur l’augmentation de la production, considérant que l’Algérie  dispose de moyens humains qualifiés. Il a appelé à ce propos à aller, à moyen  terme, vers l’exportation. Il a félicité les responsables pour les efforts consentis visant à augmenter  la production et le développement de l’industrie pharmaceutique, afin de rompre avec la dépendance des seuls revenus pétroliers. M. Sellal a mis l’accent sur l’importance du partenariat avec les laboratoires étrangers, notamment les firmes plus avancées qui maîtrisent la haute technologie. Pour leur part, les responsables du groupe Saïdal ont précisé que des  pourparlers se poursuivent en ce sens avec les représentants de laboratoires  américains et britanniques, de notoriété mondiale.

Le Premier ministre a pu suivre à cette occasion, un exposé sur le programme  d’investissement du groupe Saïdal d’un montant de 20,7 milliards de dinars, qui prévoit 5 usines de médicaments génériques et deux usines de médicaments biotechnologiques.

Le projet revêt une très grande importance stratégique et devra élargir la production d’insuline du Groupe Saïdal afin de répondre à la demande locale, diminuer les importations d’insuline, créer des emplois qualifiés et à moyen terme exporter les insulines vers d’autres pays africains, une fois la demande locale satisfaite.