K. Assia
Cette journée d’étude organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Santé mentale qui coïncide avec le 10 octobre de chaque année, sera l’occasion, selon le Dr Sanhadri salima, médecin thérapeute de famille à la polyclinique Jean Kraft’, de présenter les résultats de l’enquête élaborée, au niveau local, sur les violences faites aux enfants et aux adolescents, au sein de la famille, de l’école et dans la rue. Cette enquête sera présentée par un sociologue, a fait savoir notre interlocutrice, précisant que l’Organisation mondiale de la Santé a choisi comme thème pour célébrer cette journée internationale de la Santé mentale Tous pour le bien-être des jeunes dans un monde qui change’.
Ainsi et partant de ce slogan, l’adhésion du jeune dans cette démarche de changement est plus qu’indispensable. La prise en charge se fait à travers l’écoute et l’accompagnement a-t-elle indiqué, ajoutant que le jeune doit être écouté. On doit lui donner l’occasion de s’exprimer et lui faire sentir qu’il est un partenaire du changement.
Autant d’éléments qui lui permettront de se développer, de s’affirmer, ce qui est un apport considérable pour consolider cette relation de confiance nécessaire au sein de sa famille, à l’école et dans la rue. Ainsi et lors de cette rencontre dont l’Association Santé Sidi El Houari’ est porteur du projet, toutes les étapes de cette prise en charge seront explicitées, et un riche débat va sanctionner cette journée d’étude.
Notons que le Centre intermédiaire de santé mentale El Kalima’ offre une écoute et un entretien psychologique, en plus d’un accompagnement médical post-cure grâce à un travail d’équipe et à des techniques innovantes adaptées aux différents maux de la société. «Il n’y a pas de santé sans la santé mentale», a indiqué Dr Sanhadri, car le tout repose sur le bien-être de l’individu et c’est ainsi qu’un programme national pluridisciplinaire et intersectoriel, impliquant tous les acteurs a été mis en place par les pouvoirs publics.