La Journée internationale de la femme est célébrée, cette année, ous le thème : « Participation de la femme dans la vie sociale et économique ». Jeudi dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ainsi présidé une cérémonie à l’hôtel Aurassi pour célébrer cet événement.
Des représentantes de la société civile, des moudjahidate, des parlementaires, des cadres dans la police, des Douanes et la Gendarmerie nationale étaient présentes au rendez-vous. A 9 heures, la réception de l’hôtel était en effervescence. Toutes les femmes étaient sur leur 31 pour marquer leur passage.
Elles n’attendaient que le coup d’envoi de la cérémonie. Cette cérémonie a été agrémentée d’un déjeuner composé essentiellement de mets traditionnels sous des notes de musique andalouse de la troupe féminine El Gharnatia de Koléa. Dans une ambiance conviviale, les femmes s’impatientaient à l’idée de voir le Président pour commencer les festivités. A 12h15, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a fait son entrée sous les youyous de la gent féminine.
Dans un message adressé à la femme algérienne à cette occasion, le chef de l’Etat a souligné : « La meilleure assurance de l’avenir repose sur l’intelligence des femmes et des hommes de ce pays et sur leur capacité d’adaptation afin de favoriser le changement. La réussite de ce changement nécessite cependant une profonde transformation des mentalités et des comportements de tous les Algériens ».
« La femme algérienne a toujours été, au moment voulu, un exemple d’abnégation et de patriotisme. A l’instar de ses frères, elle s’est mise tout naturellement au service de la révolution et de l’édification de l’Algérie nouvelle. Son engagement participe de ce dévouement qu’elle a exprimé dans une quête renouvelée d’accompagner les efforts de son pays et de les soutenir », a soutenu le chef de l’Etat.
Cet engagement, dira-t-il, « est d’autant plus remarquable que l’implication de la femme algérienne dans le processus de rénovation nationale et de reconstruction n’a pas toujours été appréciée à sa juste valeur ». Raison pour laquelle le président Bouteflika a précisé qu’aujourd’hui, « le défi à relever est plus subtil, car au-delà de la volonté politique, il faut lui apporter des réponses crédibles pour permettre à la femme de contribuer encore plus au développement économique et à la sécurité du pays ». Et d’ajouter : « Leur présence à l’Assemblée populaire nationale, au Conseil de la ntion et au sein du gouvernement donne une visibilité à la participation des femmes à la gestion des affaires de l’Etat et met en évidence l’importance de leur rôle dans le nouveau paysage politique et le modelage des nouveaux profils de la société. »
Pour le président Bouteflika, « malgré ces acquis et d’autres dans les domaines de la santé, de l’instruction, du travail, de la culture et de la justice, nous ne saurions cependant nier la nécessité impérieuse de lever d’autres obstacles pour réduire la vulnérabilité de la femme à toutes sortes de contraintes et diminuer sa dépendance en favorisant sa participation, pleine et entière, aux projets qui organiseront la société de demain ».
« C’est la raison pour laquelle la célébration de la Journée mondiale de la femme est, pour nous, une occasion de rappeler que la participation des femmes au progrès général de la société est une chance pour accroître les capacités d’action de l’Algérie et favoriser son développement durable », a-t-il appuyé. Mme Souad Bendjaballah, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, a précisé, pour sa part, que la célébration de la Journée internationale de la femme est une occasion pour évaluer tout ce qui a été réalisé dans le domaine de la promotion et la protection des droits des femmes algériennes. « Nous voulons toutes évoluer dans une société stable et un environnement sécurisé pour montrer nos capacités », a précisé la ministre.
« 2013 sera une année productive à travers laquelle nous pourrons célébrer les acquis et les résultats de la réforme politique du président Bouteflika, y compris pour ce qui concerne la loi organique relative à la participation et l’intégration de la femme dans des postes de responsabilité », a-t-elle noté.Et d’ajouter : « La volonté politique ne suffit pas à elle seule à mettre en évidence tout ce qui a été engagé mais la participation de la femme concrètement sur le terrain est un pas tangible en matière de droits sociaux, culturels, politiques et économiques qui nécessite soins et accompagnement. »
Rym Harhoura