Pour fêter le 1er Mai, le FFS a choisi, symboliquement, le village d’Issefsafen, à Djemaâ Saharidj, Tizi Ouzou, à la stèle d’Aïssat Idir, fondateur de l’UGTA, et où a été annoncée, en 1963, la création du parti. À cette occasion, il reprend les termes d’une ancienne initiative entreprise par Aït Ahmed, à savoir la jonction entre le politique et l’univers syndical et la société civile.
Son premier secrétaire l’évoque sous l’angle de la nécessité pour imposer un changement pacifique et comme entrant dans le cadre du consensus qu’il a lancé, mais qui n’a pas eu l’écho escompté. Pour
M. Nebbou, politique et syndicalisme sont indissociables. “Les deux sont intrinsèquement liés et complémentaires”, a-t-il dit dans son allocution. Aussi, invite-t-il les syndicats et les partis politiques à sortir “des cloisonnements” corporatistes et faire comme l’UGTT (Tunisie) qui a joué un rôle central dans le changement.
Un appel au renouveau syndical et politique attendu par le parti qui dit en faire un combat.
Il propose ainsi de converger, “dans le respect de nos différences, pour redonner un sens à l’action collective, afin d’imposer le changement pacifique et démocratique du régime”. Et de dresser un tableau noir de la situation du pays.
Au plan économique, avec une économie qui ne décolle toujours pas, la corruption généralisée, l’érosion du pouvoir d’achat de la population à qui on impose des mesures d’austérité. “Au plan économique et social, tous les indicateurs sont au rouge”, dit-il. Raison pour laquelle, le FFS réitère son attachement à sa démarche pour un consensus pas seulement politique, mais aussi économique et social.
D. B