Le film « Celda 211 » (Cellule 211) du réalisateur espagnol Daniel Monzon, thriller se déroulant dans une prison lors d’une mutinerie, est sorti grand vainqueur de la cérémonie de remise des Goyas, les prix du cinéma espagnol.
Le film, un des grands favoris de la soirée, tenue dimanche soir, avec 16 nominations, a récolté huit Goyas, dont ceux de meilleur film, meilleur réalisateur pour Monzon, meilleur acteur pour Luis Tosar, meilleure second rôle féminin (Marta Etura), meilleure révélation masculine pour l’Argentin Alberto Amman et meilleure adaptation.
Autre grand favori, « Agora » d’Alejandro Amenabar a recolté, quant à lui, sept prix essentiellement techniques, alors qu’il était nommé notamment dans les catégories meilleur film et meilleur réalisateur.
Dans la catégorie du meilleur réalisateur, Monzon devance, outre Alejandro Amenabar, Fernando Trueba (« El baile de la Victoria ») et l’Argentin Juan José Campanella (« El secreto de sus ojos »). « Celda 211 » est basé sur le roman éponyme de Francisco Perez Gandul.

Il raconte la première journée d’un gardien de prison, joué par Alberto Amman, qui, pris au piège par une mutinerie (dont le meneur est joué par Luis Tosar), va se faire passer pour un détenu.
Le film a été l’un des plus grands succès du cinéma espagnol. Le Goya de la meilleure actrice est revenue à l’Espagnole Lola Duenas pour son rôle dans « Yo Tambien ».
Elle a notamment été préférée à la star Penelope Cruz dans « Los Abrazos rotos » (Etreintes brisées) de Pedro Almodovar.
L’actrice et chanteuse argentine Soledad Villamil a remporté le Goya de la meilleure révélation féminine pour son rôle dans « El secreto de sus ojos » (Dans ses yeux).
Ce film, nommé à l’Oscar du meilleur film étranger, récolte également le Goya du meilleur film hispano-américain. « Slumdog Millionaire », le succès du britannique Danny Boyle, repart avec la statuette du meilleur film européen.