Cela se passe aux Etats-Unis et en Europe, La mort : un business très lucratif

Cela se passe aux Etats-Unis et en Europe, La mort : un business très lucratif
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Le filon, là aussi, est prometteur et les familles peuvent choisir sur catalogue pour leurs disparus entre le bois rouge ordinaire et l’ébène, entre des poignées métalliques et des chromées, et même dans certains cas argentées ou en plaqué or.

Autant les morts en pays d’islam sont enterrés simplement et dépouillés de tout superflu, autant les défunts en Occident ont droit à des rites et à des cérémonies que rien n’explique ni ne justifie et surtout pas leur dogme. Mais avant d’aller plus loin, il y a lieu de rectifier deux dates du calendrier grégorien à l’origine de nombreuses confusions.

Le 1er novembre par exemple est en réalité la fête de tous les saints canonisés par l’église.

C’est le 2 novembre qui est la fête des morts. Mais au-delà de ces anniversaires qu’il faudrait bien recadrer, la mort est devenue aujourd’hui un véritable business en Europe et aux Etats-Unis.

Et pour tout dire une industrie souvent juteuse et florissante. Les pompes funèbres génèrent actuellement des milliers d’emplois en France et cela compte par ces temps de vaches maigres. Et pour cause : les morts sont inhumés suivant la bourse et les moyens financiers de la famille.

Un enterrement de première classe suppose un carrosse luxueusement harnaché et fleuri pour le transport du défunt, le cas échéant une cylindrée de grande marque, des dizaines de couronnes, une musique parfaitement adaptée et choisie contrairement à l’enterrement de seconde classe souvent bâclé et réduit au strict minimum. Ces pompes funèbres ne s’arrêtent pas là. Elles proposent à leurs clients, outre des cérémonies tracées au cordeau, des cercueils de toutes les qualités comme dans les grandes surfaces… Le filon, là aussi, est prometteur et les familles peuvent choisir sur catalogue pour leurs disparus entre le bois rouge ordinaire et l’ébène, entre des poignées métalliques et des chromées, et même, dans certains cas, des argentées ou en plaqué or.

La construction des tombes donne accès, elle aussi, à un formidable réservoir d’emplois tels que maçons, marbriers et décorateurs en tous genres, sans oublier les sculpteurs qui ne savent plus où donner de la tête tant leur carnet de commandes est chargé.

Certaines sépultures ont été tellement travaillées et tellement ornées de statuettes et de motifs de toutes sortes qu’elles finissent par devenir des objets d’art qui attirent regards et curiosité, mais cela est une autre histoire qui entre dans le registre très spécial de la culture funéraire.

I.Z