Cela se passe à Bou-Ismaïl (Tipasa) Depuis dix-neuf ans, elle est femme de ménage dans le cadre de l’emploi des jeunes

Cela se passe à Bou-Ismaïl (Tipasa) Depuis dix-neuf ans, elle est femme de ménage dans le cadre de l’emploi des jeunes

On croyait que l’esclavage avait disparu en Algérie alors que les dispositifs même d’aide à l’emploi génèrent parfois des situations kafkaïennes qui y ressemblent en tous points de vue.

Jugeons-en : Mme B. Z. M. est une femme de ménage, employée à la polyclinique de Bou-Ismaïl dans le cadre de l’emploi des jeunes, et ce, depuis… 1995.

Non seulement dix-neuf ans après, l’État n’a toujours pas été en mesure de procurer un vrai poste d’emploi à cette mère de famille qui aura passé ainsi plus de la moitié de sa vie en emploi des jeunes, mais celle-ci est, en outre, obligée d’être présente sur les lieux de travail de 8h à 16h, et cela, contre un pécule qui ne dépasse pas… 5 450 DA.