Ce sont les Qataris qui le veulent

Ce sont les Qataris qui le veulent

Alain Roche : «Concernant Belhadj, je ne peux ni confirmer ni infirmer»

Comme nous l’annoncions déjà dans nos précédentes éditions, l’international algérien de la formation d’Al Sadd, en l’occurrence, Nadir Belhadj, plaît beaucoup aux propriétaires du Paris-Saint Germain, qui, selon nos sources, songeraient sérieusement à le recruter dès ce mercato d’hiver pour pallier notamment le départ de l’Ivoirien Siaka Tiéné à la CAN. En effet, et bien que rien n’a été encore entrepris par les dirigeants parisiens en ce sens, on apprend d’une source fiable que c’est le propriétaire majoritaire du club, à savoir Nasser Al Khelaifi, qui serait derrière cette idée de ramener à Paris l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais.

Si depuis le rachat du club par les Qataris en juillet dernier, c’était surtout l’ancien entraîneur du Milan AC et actuel directeur sportif du club, en l’occurrence Leonardo, qui s’occupait de tout ce qui touche au recrutement, on apprend que Al Khelaifi veut cette fois-ci et à l’approche de l’ouverture du marché des transferts hivernaux s’imposer davantage dans ce volet et y mettre sa patte.

Séduit par les qualités de Belhadj, qui évolue depuis plus d’un an et demi au Qatar, le patron du PSG pense que celui-ci pourra aisément faire l’affaire et suppléer le départ de Tiéné en janvier prochain. Comme tout le monde le sait maintenant, les hauts propriétaires du club veulent voir au sein de l’effectif parisien au moins un joueur arabe et ce ne sera donc pas une grande surprise si ces derniers venaient à faire recruter l’arrière gauche algérien.

Le fait aussi que le PSG ait été éliminé prématurément en coupe de la Ligue française et surtout en Europa League fait que les patrons qataris ne sont pas tout à fait contents du travail accompli et par Leonardo et par l’entraîneur de l’équipe, Antoine Kambouaré. Toujours d’après notre source, Al Khelaifi pourrait entreprendre lui-même les négociations avec ses compatriotes d’Al Sadd pour obtenir la libération de Belhadj et tout devrait se faire dans la discrétion.

Le joueur n’est au courant de rien

De son côté, le joueur, qui vient de décrocher avec son club d’Al Sadd la troisième place au Mondial des clubs, qui s’est tenu au Japon du 8 au 18 décembre, a révélé dans l’interview qu’il nous a accordée en exclusivité hier qu’il n’était pas du tout au courant de l’intérêt que lui porte le club de la capitale française. Le joueur nous a affirmé qu’il laissait le soin à ses dirigeants de régler tout ça et de décider ou pas d’un possible transfert en janvier prochain.

Il se trouve depuis hier en Thaïlande

D’après nos informations, on apprend que Nadir Belhadj n’est pas retourné avec le reste de ses coéquipiers d’Al Sadd à Doha, après la fin de cette compétition du Mondial des clubs. En effet, le joueur algérien s’est rendu directement en Thaïlande pour y passer en compagnie de sa petite famille quelques jours de vacances avant de retourner au Qatar et connaître son avenir avec le club. Belhadj a été, faut-il le souligner, autorisé par sa direction à prendre une semaine de repos, étant donné que le championnat qatari observe actuellement une trêve de trois semaines.

Le responsable du recrutement du PSG en exclusivité au Buteur

Alain Roche : «Concernant Belhadj, je ne peux ni confirmer ni infirmer»

Le recrutement de l’arrière gauche de la sélection nationale, Nadir Belhadj, par le Paris Saint-Germain dès le mercato hivernal demeure toujours d’actualité. Comme nous l’avions déjà annoncé sur ces mêmes colonnes, la direction du club phare de la capitale française songe à s’attacher les services de l’actuel défenseur d’Al Sadd, et les touches existent. Une source bien informée nous a révélé l’existence des contacts. On nous a même évoqué l’avancée des pourparlers entre les deux camps. Cette décision de prendre attache avec Belhadj émane du patron du club français, le Qatari Nasser Al Khalifi. Ce dernier veut à tout prix recruter un bon joueur originaire d’un pays arabe. Avec le manque d’arrière gauche constaté au PSG, le choix s’est porté sur l’ancien arrière gauche de Pompeï. En effet, l’Ivoirien Siaka Tiéné n’a pas donné satisfaction à Antoine Kombouaré. D’ailleurs, ce dernier s’est vu dans l’obligation lors des derniers matchs de la phase aller de la Ligue 1 d’aligner tantôt Jallet au couloir gauche, tantôt Céara, bien qu’ils soient tous les deux des arrières droits types. La venue de Belhadj est donc attendue avec impatience par les responsables parisiens. Nous avons réussi hier à joindre le directeur de la cellule de recrutement du Paris SG, Alain Roche, qui était un ancien libéro du club. Interrogé sur cette perspective de recruter Belhadj, il nous a répondu texto : «Vous me demandez de vous répondre à cette question sur le recrutement de Belhadj, je ne peux ni confirmer ni infirmer l’information. Vous savez, parfois on ne peut pas parler d’une affaire concernant le recrutement. Je suis vraiment désolé, je ne peux rien dire.» Cette déclaration et surtout la manière avec laquelle il avait répondu démontre que les contacts existent bel et bien entre l’international algérien et le club français. Le fait que l’Italien Balzaretti ne rejoindra pas le PSG augmente les chances de l’Algérien de retrouver la Ligue 1 et d’évoluer dans un prestigieux club.

«Durant cette période-là, on nous propose un grand nombre de joueurs»

Nous avons profité de cette occasion de discuter avec Alain Roche, le responsable de recrutement du PSG, pour lui parler de Ryad Boudebouz. En effet, le nom du Ballon d’Or algérien est très souvent cité par la presse algérienne et même française, comme étant une priorité du club de la capitale, notamment avec la stratégie du patron du club, Nasser Al Khalifi. Comme lors de la question sur Nadir Belhadj, Alain Roche a voulu être discret. Il nous a déclaré : «Le recrutement, ce n’est pas comme ça. Très souvent, il y a beaucoup de noms qui sont cités, mais il n’y a rien de concret. D’ailleurs, durant cette période-là, le club reçoit un grand nombre de propositions concernant des joueurs et c’est par la suite que nous, les responsables, prenons les décisions qui s’imposent. C’est tout ce que je peux dire.»