Selon le site spécialisé Tridge, l’Algérie s’est classée 3e en Afrique et 23e au niveau mondial parmi les plus grands pays producteurs de pommes.
En 2023, l’Algérie a produit 575 000 tonnes de pommes, soit une augmentation de 4,8 % par rapport à 2022. Elle occupe actuellement la 23e place mondiale avec une part de 0,59 % de la production mondiale.
Les wilayas de Batna et de Khenchela ont joué un rôle de premier plan dans le développement de cette agriculture, atteignant des niveaux de production records de plus de 180 000 tonnes par an pour chacune d’elles.
L’Algérie, classée 23e producteur mondial, est le 3e plus grand producteur de pommes en Afrique
Ces chiffres sont appelés à augmenter, de nombreux agriculteurs se tournant vers l’agrandissement de leurs exploitations et l’adoption de techniques modernes.
Le ministère américain de l’Agriculture a révélé dans son rapport une augmentation significative de la production mondiale de pommes en 2024, estimée à 13 % par rapport à 2023.
Selon la même source, la production mondiale a atteint près de 84 millions de tonnes métriques pour la saison 2024-2025.
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La Chine se maintient en tête des producteurs mondiaux de pommes avec 48 millions de tonnes par an, suivie par l’Union européenne (11 millions de tonnes), les États-Unis (4,9 millions de tonnes) et la Turquie (4,15 millions de tonnes).
L’Algérie, leader de la poire dans le monde arabe
Cette dynamique agricole ne se limite pas à la pomme. L’Algérie se distingue également sur un autre segment fruitier : celui de la poire. Le pays occupe en effet la première place dans le monde arabe avec une production de 170 000 tonnes métriques par an, selon les données de la FAO. Une performance qui surpasse de loin des poids lourds régionaux comme l’Égypte, le Maroc ou encore le Liban.
Pourtant, malgré ce leadership, la production algérienne de poires reste majoritairement absorbée par le marché intérieur. L’exportation demeure marginale, freinée par un manque d’infrastructures adaptées et une filière encore peu structurée pour la commercialisation à l’international.
La priorité reste aujourd’hui la satisfaction de la demande nationale, notamment en matière de consommation fraîche et de transformation industrielle.
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À l’échelle mondiale, l’Algérie ne figure pas encore parmi les cinq premiers producteurs, loin derrière la Chine, l’Union européenne et l’Argentine. Cependant, avec ses 170 000 tonnes annuelles, le pays dispose d’un potentiel de croissance important.
Un investissement ciblé dans la transformation et l’export pourrait permettre à l’Algérie de valoriser cette production et de s’imposer progressivement sur les marchés étrangers, à l’instar de sa montée en puissance dans la filière pomme.