« Ce document n’est plus requis »… Le ministère de l’Éducation recadre les établissements scolaires

« Ce document n’est plus requis »… Le ministère de l’Éducation recadre les établissements scolaires
Ministère de l’Éducation nationale

Le ministère de l’Éducation nationale a adressé une note aux directeurs des établissements d’enseignement concernant l’exemption des parents d’élèves de l’obligation de présenter un acte de naissance.

Dans cette note, le ministère a souligné avoir constaté, lors du suivi des inscriptions pour l’année scolaire 2025-2026, que certains directeurs d’établissements exigent des élèves et de leurs parents de fournir des documents d’état civil.

Le ministère a précisé que certains directeurs ne respectent pas les circulaires et les textes réglementaires relatifs aux inscriptions, qui stipulent l’exemption des parents de ces documents, y compris l’acte de naissance.

Cette pratique a exercé une pression sur les services d’état civil des communes, alors que toutes les données nécessaires à l’inscription sont disponibles sur la plateforme numérique du système d’information du secteur de l’éducation nationale.

Le ministère a par conséquent ordonné aux directeurs des établissements scolaires d’utiliser la plateforme numérique du secteur pour obtenir les données requises pour les inscriptions.

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Il a également insisté sur la nécessité de se conformer strictement aux dispositions légales et réglementaires en vigueur afin de faciliter les démarches pour les parents et de réduire la pression sur les services d’état civil des communes.

Vers une inscription scolaire 100 % numérique : une réforme pour simplifier les démarches et moderniser l’administration

Cette réforme, à la fois attendue et nécessaire, a pour but de fluidifier les procédures et de soulager les services d’état civil, souvent saturés en début d’année scolaire. Les files d’attente interminables, qui étaient le quotidien des parents, devraient désormais appartenir au passé.

La circulaire ministérielle est claire et son application est désormais la responsabilité du personnel administratif de toutes les institutions éducatives, du primaire au secondaire. Cette décision vise à mettre fin aux divergences d’interprétation et à harmoniser les procédures à l’échelle nationale.

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Selon le ministère, cette réforme s’inscrit dans une vision plus globale de modernisation et de digitalisation de l’administration algérienne, où l’échange d’informations se fait directement entre les services, sans imposer aux citoyens la multiplication des copies papier.

Cette démarche, qui place le citoyen au cœur des préoccupations de l’État, est perçue par les experts comme un pas de géant vers une administration publique plus efficace et moins bureaucratique.

Elle pourrait même ouvrir la voie à la dématérialisation d’autres documents administratifs, comme la carte d’identité ou le livret de famille, à mesure que les systèmes numériques se renforcent.

Le succès de cette réforme dépendra désormais de sa mise en œuvre sur le terrain et de l’efficacité de l’infrastructure numérique. Pour l’heure, elle est perçue comme un signe concret que la transformation numérique de l’Algérie est en marche.