Les ordures ne gênent pas les morts !
Puis, après la décharge laissée comme cadeau éternel au douar El-Alleyliya, madame l’APC qui est sensée la première collectivité à assurer un meilleur cadre de vie à sa population a de nouveau récidivé dans le crime écologique pour se rabattre sur un monde de taciturnes, peut-être parce que ceux-là ne pouvant se faire entendre auprès des hauts responsables pour dénoncer la nouvelle décharge établie dans le cimetière chrétien ! Un cimetière qui pourtant doit à cet hôtel de ville entretien et sécurité au nom des lois bilatérales entre le pays et l’ancien joug colonial. Heureusement qu’il n’y ait pas eu de visite de français au dit cimetière, au risque d’un incident diplomatique. La mairie a enfin corrigé son comportement, pour jeter cette fois ci son dévolu de déchets sur le massif forestier. Le plus beau est encore à voir ces agents de la commune mettre du feu à la décharge, sans se soucier des risques d’incendies dans la forêt, pour ne pas parler des fumées qui se pavanent jusqu’à la population de Fornaka décidemment destinée à respirer les fumées sinon les relents, et à cohabiter parmi les moustiques, les mouches et autres nouvelles insectes développées. Et comme si la décharge sauvage de Fornaka n’a pas trop roulé sa bosse, l’APC vient dernièrement de situer l’endroit de jet des ordures dans un nouveau lieu, au voisinage du pipeline traversant la lisière de la petite ville, au lieu de se soumettre à la décision de se débarrasser de ces déchets dans la décharge de la localité de Bled Touahria. De quoi avoir substitué les anciens potagers qui entouraient le village par des décharges sauvages. Le résidant de Fornaka servant de guide à l’auteur, finît ses commentaires par un leitmotiv à sa façon : « Vive la politique de l’Environnement »!
