Ce cholera qui a causé la ‘diarrhée’ aux responsables de la santé !

Ce cholera qui a causé la ‘diarrhée’ aux responsables de la santé !

Alors, que les scientifiques du pays d’Abraham ont confirmé hier la présence de l’eau gelée ‘‘  glace’’ à la surface de la Lune, les scientifiques de la Suède de Ould Abbes, ne sont pas encore arrivés à la conclusion, si l’eau ou pas est la source de ce choléra qui a donné une  »diarrhée » aux responsables de la santé !

Il aura fallu deux semaines pour que la tutelle apporte la confirmation que le choléra était de retour en Algérie, 22 ans après son éradication. Le doute s’est emparé des algériens, les premiers cas de choléra confirmés sèment l’inquiétude et des tas de questions enflamment les réseaux sociaux : l’eau est-elle contaminée ? Pouvons-nous manger les fruits et les légumes ? Que devons-nous boire ?

Le mot de passe «choléra » circule et tout le monde en parle, dans les cafeterias, dans les places publiques, dans les maisons, il y’a même qui ont plaidé pour l’interdiction de l’eau en ‘’caisse’’ dans les mosquées. Désormais, c’est le choléra qui fait la une de  l’actualité en Algérie, une maladie que le pays n’a pas connu depuis 1996. Déjà, on dénombre une quarantaine de cas confirmés et deux décès, un chiffre qui contredit le ministère de la santé, qui avait démenti la présence du choléra, à la suite d’une « maladie non identifiée » qui recèle les mêmes symptômes que le choléra, à savoir vomissements et diarrhées.

Pour l’institut pasteur, la cause du choléra, c’est le citoyen qui est sale, ce bédouin qui manque d’hygiène et cet algérien qui ne se lave pas les mains ! C’est insultant et humiliant comme prétexte pour se dispenser de la responsabilité, alors que le monde entier sait que les causes de cette épidémie sont généralement l’eau et tout ce qui suit, le manque de traitement des châteaux d’eau, des puits, des canalisations des eaux usées et autres !

Que d’encre a coulé sur ce sujet, mais il est décevant de constater que malgré tout, l’apport des médias et la technologie médicale de dernière génération mise en place pour prendre en charge les malades,  le secteur de la santé n’est pas près de trouver le bout du tunnel car la carence ne réside pas dans le matériel mais dans les responsables de ce secteur.

Comment peut-on guérir un peuple si le secteur de la santé lui-même est malade ? De quelle façon ferons- nous face à ses épidémies qui menacent le pays, si l’institut pasteur, la doyenne des labos met plus de quinze jours pour détecter, une maladie du moyen-âge, le choléra !

Cette centralisation aveugle des analyses biomédicales au niveau de l’Institut Pasteur qui chôme les labos des wilayas est une perte du temps, et un risque pour la prolifération de l’épidémie. Comment peut-on expliquer qu’en 2018, les wilayas, n’ont pas encore l’autonomie en matière de santé et dépendent toujours de l’autorité médicale ?  La rougeole et le choléra, sont des maladies classiques que même nos mères d’antan, en plein colonialisme, elles les diagnostiquaient, alors qu’avec tous les moyens qui existent aujourd’hui,  la médecine algérienne semble dépassée par le temps et noyée dans le doute.

Donc, cet état comateux de la ‘’Santé’’ n’est pas du à des problèmes financiers, équipements ou structures, mais il est le fruit de l’incapacité des hommes qui gèrent ce secteur. Ces responsables qui sortent en bloc en congé en pleine période d’été, un été où toutes les maladies sont invitées avec la canicule, les déplacements des émigrés et des estivants non contrôlés médicalement !

Ainsi, entre ces responsables en costume et cravate derrière leurs bureaux climatisés, et ces hommes en blouses blanches  des hôpitaux publics qui font le job supplémentaire dans les cliniques privées, et ces directeurs reconvertis en entrepreneurs, le pauvre malade reste coincé entre les cliniques tunisiennes et l’anarchie des cliniques publiques et les mensonges des ‘’Belahmar !’’