C’est ce qu’a fait Rafik Halliche, sans regret, alors qu’il avait à peine 22 ans, lorsqu’il a décidé d’aller tenter sa chance de l’autre côté de la Méditerranée sans se poser de questions.
Pour réussir sa vie ou pour franchir un cap important de son existence, on est souvent amenés à prendre d’importantes décisions, comme tout plaquer pour aller tenter une nouvelle aventure, changer de métier, ou même quitter sa famille, ses amis et son pays pour aller s’exiler à l’autre bout du monde.
C’est ce qu’a fait Rafik Halliche, sans regret, alors qu’il avait à peine 22 ans, lorsqu’il a décidé d’aller tenter sa chance de l’autre côté de la Méditerranée sans se poser de questions. Avec l’aide de son père, Halliche a su saisir sa chance en prenant la bonne décision et au bon moment. Depuis, le joueur a pris une autre dimension.
Mais le fait d’avoir été prêté au Nacional Madera par le Benfica, sa carrière tardait à décoller. Certes, ce contrat professionnel lui a ouvert les portes de l’Equipe nationale, mais en restant toujours dans l’ombre des Bouguerra, Yahia et autre Zaoui.
Loin des feux de la rampe dans le championnat portugais, l’ex-défenseur du NAHD patinait sur place. Mais un petit détail, insignifiant, va complètement changer sa vie et donner une autre tournure à sa carrière.
Quand le malheur des uns fait le bonheur des autres
Ce n’est ni un but fantastique qui a fait le tour du monde ni un impresario de renom. C’est un chat.
Oui, vous avez bien lu, un simple chat a complètement bouleversé la vie de l’international algérien qui, après avoir brillé de mille feux avec les Verts, parvient à attirer l’attention de prestigieux clubs européens, jusqu’à réussir à décrocher un contrat de trois ans avec Fulham AC. Une histoire des plus insolites a, en effet, provoqué le destin de l’enfant de Badjarrah.
Cette histoire, c’est Samir Zaoui, son coéquipier en sélection, qui vous la racontera : «C’était lors d’un regroupement avec la sélection. Au cours d’un dîner, je me suis mis à annoncer aux joueurs la liste de ceux qui ne joueront pas le lendemain. J’ai commencé : Maïza : remplaçant ! Babouche : comme d’hab, la tribune ! Meftah, kif-kif, la tribune ! Bezzaz … lui, dès le départ, j’ai su qu’il allait mal le prendre.
Il était comme un crin ! Je lui ai lancé : Bezzaz, la tribune ! Et avant même que je finisse ma phrase, il s’est saisi d’un chat qui rodait au resto et me l’a balancé en pleine figure. En essayant de l’éviter, j’ai fait tomber un verre de la table. C’est alors que j’ai eu une grosse plaie au pied qui m’a privé du match du Rwanda.»
C’est cet incident qui a permis à Halliche de sortir de l’anonymat, car la défection à la dernière minute de Zaoui, à cause de ce chat que Bezzaz lui a lancé sur la figure, lui a «permis» de faire sa première apparition dans le onze rentrant. C’était face au Rwanda face auquel il avait laissé une très forte impression, au point où Saâdane avait décidé de le maintenir pour le match d’après contre l’Egypte, à Blida.
C’est à partir de là que Halliche est devenu indiscutable dans la défense des Verts, et ce choix va même avoir un impact sur les variantes tactiques du sélectionneur national qui aura été contraint de sacrifier un latéral droit type pour préserver ses trois défenseurs centraux, Bouguerra, Yahia et Halliche.
Le félin qui vous fait signer un contrat en Premier League
Depuis ce match contre le Rwanda et cette fameuse histoire de chat, le défenseur des Fennecs n’a cessé de briller en sélection jusqu’à, comme indiqué plus haut, susciter l’intérêt de clubs huppés du Vieux Continent.
Et on ne peut pas dire aujourd’hui que le chat que Bezzaz a balancé sur Zaoui, qui était prévu dans le onze rentrant la veille du match contre le Rwanda, n’y est pour rien dans la venue de Halliche en Premier League.
Ce serait très injuste envers ce gentil félin qui a provoqué le destin d’une des étoiles montantes du football algérien et qui va certainement changer sa vie.