La conférencière françaire, Jocelyne Dakhlia, revient aujourd’hui dans son allocution sur les problématiques musulmanes auxquelles elle a consacré beaucoup de recherche au cours de ses études de la sociologie religieuse au Maghreb.
L’historienne française, Jocelyne Dakhalia, animera une conférence aujourd’hui à partir de 14h 30 au centre culturel français d’Alger. Elle reviendra au cours de son intervention sur une analyse faite de la sociologie religieuse sous le thème « Les musulmans dans l’histoire d’Europe ».
L’étude sociologique de l’histoire des musulmans à travers le temps, leurs invisibilité dans l’espace européen jusqu’au XIXe siècle, notamment jusqu’à la colonisation, seront les points traités par un groupe de chercheurs de l’École des hautes-études en science sociales situé à Paris. Un organisme ouvert il y a quelques années sous la houlette de l’historienne Jocelyne Dakhlia pour engager un travail sur une
« énigme » historique de l’Islam. Dans ce cadre, la conférencière Jocelyne Dakhlia revient aujourd’hui dans son allocution sur les problématiques musulmanes auxquelles elle a consenti beaucoup de recherche au cours de ses études de la sociologie religieuse au Maghreb, de ce fait, elle compte développer plusieurs question au cours de sa conférence : « Les musulmans étaient-ils totalement absents des sociétés d’Europe occidentale, étrangers à tout phénomène de circulation et de migration, et donc d’intégration, ou bien leur absence résultait-elle d’un angle mort historiographique, d’une opacité historiographique à dissiper ?. »
L’historienne, Jocelyne Dakhlia, est directrice de l’École des hautes études en sciences à l’EHESS. Après avoir commencé par étudier des enjeux de mémoire collective au Maghreb, elle a entrepris une longue recherche sur les modèles politiques de l’Islam méditerranéen. Sur ce thème elle a publié plusieurs livres à l’instar de Lingua franca. Histoire d’une langue métisse en Méditerranée, (Arles, Actes Sud, 2008) avec B. Vincent (dir.). Les Musulmans dans l’histoire de l’Europe. T. 1, Une intégration invisible (Paris, Albin Michel, 2011) Tunisie. Le pays sans bruit, (Arles, Actes Sud, 2011).
Par : Djamel Boukerma
