Avec ce bilan, l’année 2011 a été l’une des années où les catastrophes naturelles ont été les plus meurtrières ces deux dernières décennies. Elle a également été une des pires en termes de pertes économiques. En effet, les catastrophes majeures enregistrées dans l’année, notamment les séismes qui ont frappé le Japon et la Nouvelle-Zélande et les inondations de Thaïlande, ont provoqué des pertes économiques de 350 milliards de dollars.
Sur les 11 premiers mois de l’année 2011, quelque 30 000 personnes ont perdu la vie suite à des catastrophes naturelles ou causées par l’homme. Le séisme et le tsunami qui ont frappé le 11 mars le Japon, ont fait 10 804 morts et 16 244 disparus. Le bilan du séisme survenu le 22 février dernier à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, est de 165 morts. Pour leur part, les inondations historiques qui ont ravagé la Thaïlande depuis la fin du mois de juillet dernier ont fait plus de 700 morts. Outre ces catastrophes, les importantes inondations en Australie et les deux ouragans aux Etats-Unis ont fait plusieurs victimes. Ainsi, l’année 2011 va rester dans les mémoires comme une nouvelle autre année marquée par des tremblements de terre et des inondations, aux conséquences tragiques. Outre les importantes pertes humaines, ces catastrophes ont causé des pertes économiques de 350 milliards USD en 2011, un montant record, selon une étude publiée ce jeudi par Swiss Re. La facture que devront payer les assureurs suite à ces catastrophes s’élève à 108 milliards USD, à comparer avec 48 milliards USD pour 2010, ajoute Swiss Re, qui précise qu’il s’agit d’une estimation préliminaire. Avec une facture de 108 milliards USD pour les assureurs, l’année 2011 restera la deuxième année la plus coûteuse pour la profession, après 2005. Cette année-là a été marquée par de nombreux ouragans, comme Katrina, Wilma ou Rita qui ont, à eux seuls, coûté 100 milliards USD aux assureurs. En 2011, Les pertes assurées dues aux tremblements de terre en 2011 ont atteint le montant record de 47 milliards USD pour la profession, soit 35 milliards pour le Japon et 12 milliards pour la Nouvelle-Zélande. Ces pertes assurées ne représentent cependant qu’une infime partie des pertes économiques, dues à ces deux catastrophes, qui sont estimées à 210 milliards USD.