La Casbah, âme et cœur battant d’Alger, se meurt dans l’indifférence alors même que les plans pour son sauvetage se succèdent depuis trois décennies échouant les uns après les autres à sauver du naufrage l’antique cité, s’accorde-t-on à dire dans différents milieux.
Devant l’extrême urgence à préserver « El Mahroussa », comme se plaisent à la nommer les vieux Algérois, et tenter de l’arracher à une mort certaine, un énième plan a vu le jour récemment, celui élaboré par l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés d’Alger. Le plan en question se décline en trois étapes. La première a consisté dans le lancement d’une opération qui a touché 343 bâtisses de la Médina. La deuxième a porté sur des études historiques et topographiques, tandis que la troisième a concerné la finalisation dudit plan.
