Suite à la déclaration de plusieurs cas de paludisme dans les wilayas de Batna et de Ghardaïa, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière rassure, via un communiqué, que “la situation est contrôlée” et que “les mesures adaptées et nécessaires ont été prises tant sur le plan de la prise en charge des malades que sur le plan de la lutte contre le vecteur”.
Le même communiqué précise qu’en ce qui concerne la wilaya de Batna, “4 cas de paludisme ont été déclarés par les services de santé de la wilaya” dont “2 sont décédés suite à un accès palustre grave malgré l’administration d’antipaludéens”. Les deux autres cas, précise le ministère, “évoluent vers la guérison”, car “l’un d’eux a rejoint son domicile dans un bon état général”, le second “ne quittera l’hôpital qu’au 7e jour de son hospitalisation”, et ce, “après avoir subi les examens de contrôle requis”.
Par ailleurs, le département de Boudiaf indique que malgré la maîtrise de la situation, les mesures sanitaires mises en place se poursuivent, à savoir “le dépistage actif de l’entourage, la surveillance hématologique des cas dépistés par des prélèvements sanguins pour des examens parasitologiques, le maintien de la vigilance dans les structures de santé, le maintien des stocks en médicaments antipaludéens — notamment en quinine injectable pour les formes graves —, le maintien de la surveillance épidémiologique dans l’éventualité d’apparition de nouveaux cas et la poursuite de la sensibilisation”.
Concernant la wilaya de Ghardaïa, le ministère de la Santé informe que sur les 9 cas déclarés, un décès a été enregistré dans la nuit du 6 au 7 novembre 2013, “après un séjour au service de soins intensifs”.
Il s’agit du premier cas déclaré, âgé de 60 ans, ayant présenté un tableau de neuropaludisme associé à une cardiopathie hypertensive. “Quatre patients ont déjà quitté l’hôpital dans un état général satisfaisant”, après avoir effectué les examens hématologiques de contrôle. Les quatre autres patients restants “évoluent correctement, mais doivent rester sous surveillance jusqu’au 7e jour d’hospitalisation”.
R. N