J. Boukraâ

Ce malade, a présenté, le 9 du mois en cours, des diarrhées profuses, avec vomissements et hypotension. Il est décédé le 11 du même mois, suite à une décompensation cardiaque», a-t-il précisé. Revenant sur le dispositif mis en place, une fois le premier cas suspect identifié, le DSP a déclaré « comme on ne savait pas si le premier cas était atteint ou non du choléra, et s’il a séjourné dans l’une des wilayas touchées par la maladie, ou s’il s’agit, simplement, d’une baisse d’immunité, due à la prise du traitement psychiatrique, comme premières mesures on a coupé l’eau, et on a commencé à alimenter l’hôpital par des citernes de la SEOR, et chaque malade reçoit de l’eau minérale. Les prélèvements effectués sur l’eau de la bâche et du château d’eau de l’hôpital ont relevé la présence d’un taux élevé de coliformes et de streptocoques et aucune trace de vibrion cholérique n’a été trouvée, ni dans l’eau potable, ni des les eaux usées, ni dans l’alimentation. Comme l’eau de la SEOR est contrôlée, on a dénudé près de 500 m de canalisations pour voir l’origine de cette contamination. Chose qui a dévoilé que la canalisation en fonte qui remonte à des décennies était dans un fort état de vétusté. On a vidangé et traité le château d’eau et la bâche, et décidé de refaire les réseaux d’alimentation en eau potable et de l’assainissement. Ce dernier sera raccordé au réseau de la ville pour faire face au déversement qui se font, actuellement, à ciel ouvert, dans le lac. L’opération de contrôle du pavillon n°2 fermé où se trouvait le premier malade, a aussi dévoilé, que ce service se trouve dans un état de dégradation et des conditions d’hygiène inacceptables, avec débordement des eaux usées ». « Aussitôt une enquête épidémiologique élargie à d’autres services a été effectuée, sur place, par des spécialistes dépêchés du CHUO. Le dépistage n’a révélé aucun cas de choléra, à l’exception de 4 cas porteurs sains.
Les 62 malades du pavillon n°2 ont été transférés dans d’autres services et le lieu sera réhabilité», a-t-il souligné avant d’ajouter que deux représentantes du ministère se sont rendues, jeudi, à l’hôpital et ont été satisfaites du dispositif mis en place. Le DSP a aussi écarté l’hypothèse de la présence de foyer du vibrio cholérique dans l’EHS Sidi Chahmi.
