Cas Belkalem Les résultats des examens n’ont rien révélé d’anormal

Cas Belkalem Les résultats des examens n’ont rien révélé d’anormal

Dans la foulée de son arrivée à Aspetar, vendredi, Essaïd Belkalem a passé une multitude de tests dans le but de connaître avec exactitude la nature de sa blessure. Le défenseur central qui continuait à ressentir des douleurs, bien que les radiographies qu’il avait effectuées au Soudan n’aient rien révélé d’anormal, est parti à Aspetar donc avec l’espoir d’en savoir plus sur sa blessure.

«C’est dur de rester comme ça à attendre sans savoir ce que j’ai. Ça me travaille beaucoup», nous disait le Kabyle hier. Pourtant, entre les rendez-vous chez les médecins, les contrôles et les tests, il n’a pas beaucoup de temps pour méditer sur son cas. Le peu de temps libre qu’il a, il le consacre à la lecture. «J’ai ramené des bouquins avec moi. Ça me tient compagnie», explique t-il.

Encore heureux ! Hier matin, Essaïd Belkalem s’était entretenu avec l’un des médecins qui s’occupent de son cas. L’objet de ce rendez-vous est de discuter des résultats des radiographies qu’il avait passées vendredi. Des résultats a priori bons du moment qu’encore une fois rien d’anormal n’a été décelé.

Des tests physiques pour mesurer l’intensité de la douleur

Seulement voilà, les médecins ne veulent pas se contenter d’établir un diagnostic définitif en se basant sur les résultas des radiographies. Loin s’en faut. Ils ont décidé donc de pousser encore plus les tests en soumettant Belkalem à des exercices physiques afin de mesurer la douleur en fonction de l’effort consenti. «Je n’ai pas ressenti grand-chose, quoique la douleur soit là. Légère certes, mais quand même…», nous a confié le joueur hier en fin de matinée. Il avait rendez-vous l’après-midi avec son médecin traitant pour parler de ça justement. La durée du séjour de Belkalem reste à déterminer. Rien n’a été décidé pour le moment.

«C’est dur de ne pas savoir»

D’Aspetar où il se trouve depuis vendredi pour des examens, Essaïd Belkalem n’a pas manqué de nous informer de l’évolution des examens. C’est un garçon calme, quoiqu’un peu préoccupé par son cas que nous avons eu hier. Il nous donne de ses nouvelles.

Il était prévu que vous soyez mis au courant des résultats des radiographies que vous avez effectuées à votre arrivée à Aspetar aujourd’hui, qu’en est-il au juste ?

J’ai eu les résultats ce matin. Pour le moment, il n’y a rien de nouveau. Les radios n’ont rien révélé d’anormal. Ce qui fait que j’en suis au même constat qu’avant ma venue ici.

Que disent les médecins ?

Bah, qu’il faudra approfondir les tests.

Quel genre de tests ?

Ce matin, j’ai été soumis à des tests physiques.

Dans quel but ?

Dans le but de mesurer le degré de la douleur selon l’effort. On m’a soumis à différentes charges pour connaître avec précision à quel niveau commence la douleur.

Et continuez-vous toujours à ressentir des douleurs ?

Oui, mais ce n’est pas intense. De petits picotements, c’est tout. Mais c’est déjà ça. Les médecins m’ont dit qu’on allait approfondir les tests afin qu’ils puissent établir un diagnostic précis pour pouvoir ensuite attaquer les soins.

Arrivez-vous à tenir le coup moralement ?

C’est dur de ne pas savoir. L’attente me pèse, mais j’essaye de tenir le coup. Je n’y pense pas trop, même si ce n’est pas très évident. J’essaye de meubler mon temps libre du mieux que je peux. J’ai ramené quelques bouquins avec moi que je suis en train de lire. Ça m’aide à penser à autre chose. Je griffonne aussi quelques vers sur des feuilles (rires).  (Il est poète !) Voilà en gros. J’essaye de tenir le coup, quoi.

Les joueurs ont pris part à un sixte

Lors de la séance d’entraînement d’hier, le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, a programmé un sixte entre ses joueurs qui a duré environ une heure et demie. Les éléments titulaires lors du dernier match face à l’Afrique du Sud y ont participé durant une soixantaine de minutes, avant d’aller effectuer quelques exercices d’étirements et de relaxation.

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Benchikha y a participé

Il n’y a pas que les joueurs qui ont pris part à ce sixte basé sur un jeu à une touche de balle, puisque l’entraîneur Benchikha a, lui aussi, rechaussé les crampons à l’occasion et joué durant quelques minutes avec ses poulains. Très décontracté, le coach a voulu par moments mettre de l’ambiance au sein du groupe, afin de déstresser les Lemmouchia and Co, avant leur demi-finale prévue pour demain.

Zazou a écourté le sixte

Le latéral gauche de l’ASO Chlef, Samir Zazou, n’est pas allé jusqu’au terme de ce sixte, puisqu’il a dû quitter ses partenaires après avoir ressenti des douleurs au niveau d’une cuisse. Ne voulant surtout pas prendre de risque inutile, l’ancien sociétaire de l’USMAn a préféré éviter le contact et se faire soigner.

Le coach insiste sur la récupération

La fin du tournoi n’étant pas loin, les jambes commencent à devenir lourdes et la fatigue se fait davantage ressentir. Cela n’a pas échappé au staff technique qui a beaucoup insisté, hier lors de la séance d’entraînement, sur la récupération. Ainsi, et comme attendu, Benchikha n’a pas trop axé son programme de travail sur le volet physique. Les joueurs ayant le plus joué ont effectué des exercices de relaxation et bénéficié de massage, pour bien récupérer de leurs efforts, en prévision de la rencontre de demain qui s’annonce très difficile.

Traitement spécial pour Lemmouchia

Ayant ressenti une petite douleur au tibia, l’excellent milieu de terrain Khaled Lemmouchia ne s’est pas trop forcé, hier, à l’entraînement. Le Sétifien a beaucoup plus travaillé sous les ordres du kiné, afin de bien récupérer et ne pas aggraver son cas. Selon lui, il n’y pas lieu de s’inquiéter, puisqu’il prendra part au match de demain. A signaler que le joueur avait posé pendant un bon moment une poche de glace sur son tibia, pour éviter que ça enfle.

Travail spécifique pour les gardiens

Les trois gardiens de l’EN, Mohamed Amine Zemmamouche, Cedric Si Mohamed et Azzedine Doukha, ont effectué, hier, un travail spécifique sous la houlette de leur entraîneur, Abdenour Kaoua. Ce dernier a beaucoup axé ses exercices sur les sorties aériennes, les arrêts réflexes et les prises de balles sur les centres. Les trois keepers ont beaucoup sué.

La presse en force à l’entraînement

L’entraînement d’hier a été suivi par un nombre très important de journalistes de différentes nationalités. En plus des journalistes algériens, on aura noté la présence de nos confrères soudanais et surtout tunisiens qui se sont déplacés au stade Khartoum pour aller à la rencontre des coéquipiers de Metref et recueillir leurs impressions, avant la rencontre décisive de demain entant dans le cadre des demi-finales de ce CHAN.