Carte professionnelle du journaliste, une étape significative dans la réorganisation du secteur de la communication (ministre)

Carte professionnelle du journaliste, une étape significative dans la réorganisation du secteur de la communication (ministre)

Le ministre de la Communication, M. Mohamed Saïd, a estimé, jeudi à Constantine, que la carte nationale professionnelle des journalistes constitue une « étape significative dans la réorganisation du secteur de la communication ».

Le ministre qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une visite de travail dans cette wilaya, a ajouté que la carte nationale professionnelle « déterminera le journaliste professionnel et sera pour lui une protection », à condition, a-t-il souligné, qu’il « respecte l’éthique et la déontologie de la profession ».

M. Mohamed Saïd a précisé, dans ce contexte, que la carte nationale professionnelle permettra également la mise en place du conseil de l’éthique et de la déontologie, ainsi que l’autorité de régulation de la presse écrite, autre étape, selon lui, dans l’organisation de la profession du journaliste.

Se félicitant de l’intérêt accordé par les organes de presse à l’avant-projet portant sur la carte nationale professionnelle des journalistes, et soulignant au passage « une participation remarquable » des entreprises d’information publiques et privées, le ministre a précisé que l’avant projet reste cependant une « plateforme ouverte au débat ».

Affirmant que la promotion de la communication institutionnelle figure parmi les objectifs de son département, M. Mohamed Saïd a mis l’accent sur l’apport de la formation des journalistes des secteurs public et privé, rappelant que la loi sur l’information prévoit 2% du chiffre d’affaires des organes de presse à la formation des journalistes. Il a précisé, à ce propos, que le plan de formation des journalistes, que son département s’emploie à élaborer, sera présenté « en septembre prochain ».

A une question relative aux cas des journalistes ayant exercé pendant des années sans avoir été déclarés auprès de la sécurité sociale, le ministre, concédant que cette question constitue « un problème sensible », a précisé que ce dossier sera « étudié au cas par cas ».

Abordant les grands acquis du secteur de la communication, dans la foulée d’une question liée à la place de la presse algérienne dans le monde arabe, M. Mohamed Saïd a mis l’accent sur la liberté d’expression que nul ne peut contester en Algérie. Le pays, a-t-il rappelé en substance, compte 138 quotidiens qui abordent les sujets de leurs choix.

Le ministre avait entamé sa visite de travail dans la capitale de l’est algérien au siège de la direction régionale d’Algérie Presse Service (APS), avant d’inspecter le centre émetteur de l’Entreprise nationale de télédiffusion (TDA), à Kef Lekhal, puis d’observer une halte à l’unité Est de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP).

Une réunion à huis clos regroupant les cadres régionaux de la TDA, de l’APS et de l’ANEP a été présidée par le ministre au terme de sa visite de travail dans la wilaya.