L’importante augmentation du nombre des véhicules, entamée depuis 2011, totalisant à fin 2014, plus de cinq millions d’unités, selon les statistiques de l’ONS, a eu comme conséquence, une hausse sensible de la consommation de carburants.
L’importante augmentation du nombre des véhicules, entamée depuis 2011, totalisant à fin 2014, plus de cinq millions d’unités, selon les statistiques de l’ONS, a eu comme conséquence, une hausse sensible de la consommation de carburants.
Une tendance qui devra être maintenue durant les prochaines années d’où les mesures engagées par le département de l’énergie, en matière, de raffinage, notamment, pour sécuriser l’approvisionnement.
Les importations de véhicules neufs ayant grandement contribué au renouvellement du parc national automobile et dont la cadence a atteint une moyenne de 21,6% au cours des trois dernières années a ainsi pesé sur la consommation d’essence, source d’énergie principale utilisée pour les véhicules, soit, une part de 65%, contre 34% pour le gasoil, indiquent les mêmes statistiques. Aussi, « l’accroissement considérable du parc automobile est loin des prévisions estimées initialement à 100.000 véhicules par an », selon des données relevées de la revue du secteur de l’énergie.
Ainsi, « ce chiffre a augmenté de 500% sans pour autant que les véhicules de 20 ans d’âge et plus ne diminuent car en dehors des accidents, il n’y a pas en Algérie de mise à la casse des véhicules anciens par leurs propriétaires », souligne la même source qui précise, à cette occasion que le volume de consommation de gasoil a triplé depuis 2000.
En l’espace d’une décennie, les consommations de gasoil du marché national sont passées de 3 à plus de 9 millions de tonnes par an, un niveau qui se rapprochera du seuil des 10 millions de tonnes à fin 2015, indiquent les prévisions du secteur. « Dans des proportions différentes », la consommation d’essences a également enregistré une augmentation située à près de 4 à 5%/an, la croissance étant supérieure à 9% depuis 2005.
Une évolution imputable à plusieurs facteurs notamment « le niveau très modéré des prix à la pompe qui n’ont pas connu d’augmentation contrairement aux autres produits de consommation courante », souligne-t-on. Les chiffres indiquent que les importations représentent actuellement 11% des consommations en gasoil et 26% des consommations en essences du marché national.
D. Akila