Le FLN a défini plusieurs critères de sélection des candidats aux prochaines élections locales, appelant les militants à se mobiliser pour choisir les plus compétents qui sont à même de «conforter la position leader du parti au sein des assemblées locales».
Le secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbès a appelé dans une instruction adressée récemment aux superviseurs, aux secrétaires des mouhafadhate et aux présidents des commissions transitoires, au respect d’une «série de conditions et de normes dans l’opération d’élaboration et de classement des listes de candidatures», conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti.
Ces critères exigent «l’ancienneté du militant, tout en étant souple à ce sujet à l’égard des catégories des jeunes et des femmes», ainsi que «les réalisations du candidat sur le terrain, la crédibilité, l’intégrité, l’enracinement dans les milieux populaires et la bonne réputation du candidat», soulignant la nécessité de se référer aux remarques et aux observations des responsables des kasmas et mouhafadhas Djamel Ould Abbès a indiqué qu’il s’agissait de «critères de sélection des candidats» aux prochaines élections locales, appelant à encourager les candidatures des jeunes et des femmes, à faire prévaloir expérience et la compétence, à tenir compte des responsabilités assumées et de l’ancienneté et à privilégier les candidatures des moudjahidine, de leurs enfants et des fils de chouhada.
L’instruction exclut des listes de candidatures «ceux qui se sont portés candidats dans d’autres listes ou ceux qui se sont présentés contre le parti durant les législatives de mai 2017». Par ailleurs, l’instruction interdit aux candidats des prochaines élections locales d’assister aux délibérations lors de l’examen des dossiers de candidature.
Les candidats ne doivent pas être membres de deux commissions différentes. Djamel Ould Abbès a qualifié les prochaines élections locales d’«étape cruciale pour préserver la continuité entre le parti et les citoyens», affirmant que «la consolidation de la position leader du parti au sein des assemblées locales implique, dans une conjoncture particulière et un climat pluraliste inédit et à forte concurrence, la mobilisation des structures et des instances du parti à différents niveaux, notamment de base.