Candidatures du MSP à Tizi Ouzou : les graves accusations de Makri

Candidatures du MSP à Tizi Ouzou : les graves accusations de Makri

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Abderrazak Makri a indiqué ce mercredi que les militants de son parti n’ont pas pu se porter candidats dans la wilaya de Tizi Ouzou, en prévision des prochaines élections législatives.

Lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi 28 avril 2021 au siège du parti, Makri n’a pas hésité à accuser des « forces politiques » qui travaillent en « collaboration avec des services sécuritaires », afin de casser la dynamique des partis islamistes dans la région, justifiant ainsi l’échec de son parti d’avoir des candidatures dans cette wilaya.

Selon lui, la wilaya de « Tizi Ouzou vit actuellement une période exceptionnelle, une période de domination ponctuée par une atmosphère d’absence de démocratie ». Il ajoute que ceux qui sont derrière cette situation « c’est le système politique qui a géré cette région pendant des années d’une manière fausse, et ce, sur tous les plans ».

Makri estime que son parti a été « l’une des plus grandes victimes de cette fausse gestion », soulignant que son mouvement « réalisait à chaque fois des francs succès et avec des preuves ». Ensuite, il a accusé « des forces politiques agissant dans la région en connivence avec des services de sécurité, d’avoir fait en sorte que le mouvement soit écarté ».

Makri justifie la faillite de son parti à Tizi Ouzou

Plus grave encore, le leader du parti islamiste affirme que « les services de sécurité se sont convenu avec eux (les forces politiques dans la région NDLR) pour que les islamistes ne réussissant pas dans la Kabylie ».

Dans la même lancée, Makri ajoute que l’autre raison derrière la faillite de son parti dans la région revient à la domination de certaines forces politiques et sociales qui n’acceptent pas la différence et l’avis de l’autre », accusant, encore une fois ces parties, « de menacer ceux qui veulent se porter candidats aux élections ».

Les graves accusations du leader islamistes ne s’arrêtent pas là, puisqu’il compare « cette situation aux années 1990 ». « Quelle est la différence entre les agissements des terroristes qui menaçaient les citoyens lorsqu’ils veulent participer aux élections ? », s’est-il encore demandé.