Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bédoui, semble ne pas maîtriser parfaitement le dossier des candidats aux élections locales poursuivis en justice. Mercredi 15 novembre au Journal télévisé de 20h de la chaîne terrestre, il a déclaré que leur nombre avoisine les 200. Hier, il a affirmé sur les ondes de la radio Chaîne III qu’ils sont plutôt 500. “Plus de 500”, a-t-il appuyé pour mieux soutenir le chiffre avancé. Le membre du gouvernement a suggéré subtilement l’idée que tant que ces personnes ne sont pas condamnées, leur candidature ne pose pas problème. Pas tant que ça. Il n’en demeure pas moins que dans l’absolu, dès lors que les affaires sont encore pendantes en justice, il y a la probabilité de la confirmation du ou des chefs d’accusation et par-là même condamnation.
Quel sort réservera alors l’administration du département de l’intérieur aux candidats élus dans l’intervalle ? Beaucoup d’entre eux auront même peut-être les commandes d’APC.
Source : Rubrique RADAR LIBERTÉ
