Chaque année dans le monde, les cancers du poumon, du sein, de l’estomac, du foie et les cancers colorectaux sont les principaux responsables de la mortalité cancéreuse.
Dans leur majorité, ces décès se sont produits en 2008 dans les régions les moins développées et, si l’on n’agit pas, ce phénomène devrait s’accroître dans les prochaines décennies.
Information complémentaire
Le cancer est la deuxième cause de mortalité dans le monde, après les maladies cardiovasculaires. On a des connaissances approfondies sur ses causes et les interventions en matière de prévention et de prise en charge. On peut endiguer ce fléau et faire baisser le nombre des cas en appliquant des stratégies de prévention, de détection précoce et de prise en charge des malades fondées sur des bases factuelles.
Les facteurs de risque sont les suivants :
– Tabagisme ;
– Infections virales chroniques telles que l’hépatite B (cancer du foie) ou le papillomavirus humain (cancer du col de l’utérus) ;
– Le surpoids ou l’obésité;
– Les radiations ;
– Certains facteurs alimentaires ;
– La sédentarité ;
– L’usage nocif de l’alcool ;
– Certaines expositions dans le cadre professionnel ;
– La présence de divers produits chimiques dans l’environnement.
Il existe des stratégies de prévention pour éviter les facteurs de risques, parmi lesquelles le Plan d’action 2008-2013 pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles. Mais aussi :
– Les recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé ;
– La convention-cadre pour la lutte antitabac ;
– La stratégie mondiale visant à réduire l’usage nocif de l’alcool;
– La stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé. D’autres stratégies de prévention consistent à vacciner contre le papillomavirus humain et le virus de l’hépatite B, causes majeures du cancer du col et du cancer du foie respectivement, à lutter contre les dangers présents dans le milieu professionnel et dans l’environnement et à éviter une exposition excessive au rayonnement solaire.
Source : Organisation mondiale de la santé