Cancer du sein : L’imagerie médicale pour un vrai diagnostic

Cancer du sein : L’imagerie médicale pour un vrai diagnostic
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Avec environ 7 500 cas dépistés par an, le cancer du sein vient en tête des tumeurs malignes chez la femme, constituant la première cause de mortalité avec quelque 3 500 décès/an enregistrés chaque année.

A  l’ouverture des travaux de la journée d’étude sur le cancer du sein, organisée hier par la Société  algérienne de radiologie médicale (Satim), en collaboration avec la Société française  de radiologie, le Dr Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a longuement insisté sur l’importance de l’imagerie médicale qui prend une place «de plus en plus importante» en Algérie pour le diagnostic des pathologies, notamment le cancer  du sein.  «Dans beaucoup de pathologies médicales et chirurgicales, qu’il s’agisse  du diagnostic, de l’intervention chirurgi- cale ou du contrôle post-opératoire,  l’imagerie médicale prend une place de plus en importante pour notamment diagnostiquer le cancer du sein», a-t-il notamment indiqué.



Tout en insistant sur les différentes techniques liées à la radiologie qui sont en progression constante dans notre pays, le ministre a rappelé que ces dernières nécessitent une mise à jour et un perfectionnement continu des connaissances pour lutter efficacement contre le cancer du sein  qui touche chaque année  environ 7 500 cas et qui vient en tête des tumeurs malignes chez la femme et constitue la première cause de mortalité, avec environ 3 500 décès enregistrés chaque année.

Selon le ministre, l’amélioration des connaissances, notamment l’acquisition et la maîtrise  de techniques nouvelles, et les échanges d’expériences sont, aujourd’hui, une nécessité pour la recherche diagnostique et la prise en charge de certaines pathologies.

LG Algérie

L’intérêt porté au cancer du sein est d’une «cruciale importance», étant  donné qu’il représente la première localisation du cancer chez la femme avec  près du tiers du total des cancers diagnostiqués, a relevé M. Ould Abbès. Il a considéré que les problématiques liées au dépistage, devant être soulevées par les spécialistes lors des débats, étaient de nature à «éclairer notre démarche sur des bases scientifiques éprouvées».

Evoquant la nécessité d’assurer à la population le meilleur état de  santé possible, compte tenu des ressources humaines et matériels dont le pays  dispose, M. Ould Abbès a rappelé que le secteur de la santé  dispose de plus  de 685 spécialistes en radiologie dont 242 exercent dans le public, qui peuvent  compter sur un plateau technique moderne doté d’appareils de radiologie numérique,  de scanners et d’appareils d’imagerie à résonance magnétique (IRM). Le secteur dispose, en effet, de 10 appareils IRM (y compris ceux de  la CNAS) et sur les 1 845 établissements publics de santé de proximité, 90% d’entre  eux sont dotés d’appareils de radiologie fixe, a indiqué le ministre de la Santé. Pour le reste des établissements  (10 %), leur dotation en équipement  nécessaire est en cours, a précisé   M. Ould Abbès.

Il s’agit principalement de centres de santé érigés en polycliniques, a précisé le ministre de la Santé. «Notre pays a le devoir d’assurer à sa population le meilleur état de santé possible, compte tenu des ressources humaines et matérielles dont il dispose», a souligné M. Ould Abbès, relevant que dans le domaine de la radiologie, «des efforts considérables ont été consentis, tant en matière d’acquisition d’équipements que de formation de personnels».

I

l a rappelé à cette occasion que les médecins, quel que soit leur régime d’exercice, ne peuvent plus se contenter de ce qu’ils ont appris pendant leurs études. Ils doivent s’informer,  participer aux débats et échanger leurs expériences pour améliorer leurs  connaissances et assurer, ainsi, une prise en charge de qualité des malades, précise le ministre de la Santé.

M. Ould Abbès a, en outre, précisé que «l’amélioration des connaissances dans ce domaine, notamment l’acquisition et la maîtrise de techniques nouvelles et les échanges d’expériences, sont, aujourd’hui, une nécessité pour la recherche diagnostique et la prise en charge de certaines pathologies».

Sarah SOFI