Dans le cadre du nouveau plan ppour la lutte contre le cancer, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès a annonce l’ouverture de 22 centres dans les prochaines années.
Il a aussi fait mis en exergue certaines lacunes qui entravent toujours la bonne prise en charge du malade, avec en premier lieu le déficit enregistré en matière de formation médicale et paramédicale dans diverses spécialités. S’agissant de la prévention, le ministre a défini trois étapes dans le nouveau plan de lutte contre le cancer. La première a trait à la prévention préliminaire qui consiste à combattre les facteurs à l’origine du cancer comme le tabagisme, l’obésité et la sédentarité. La deuxième étape concerne la prévention secondaire, c’est à dire le dépistage précoce de la maladie et, enfin, la dernière qui a trait à la prise en charge de l’handicap qui en résulte. M. Ould Abbes a estimé que la création de l’Institut national du cancer en collaboration avec l’Agence nationale de l’énergie atomique constituera un pôle sur le double plan national et africain en matière de recherche, de prévention et de prise en charge du malade. En attendant, les cancéreux sont confrontés au manque de médicaments qu’ils ne trouvent pas dans les pharmacies de l’hôpital, mieux il leur est demandé d’acheter les médicaments notamment pour la chimiothérapie dans les pharmacies privées et qui restent inaccessibles aux malades à faibles revenus.