Un médecin anesthésiste canadien a été reconnu coupable hier, d’agression sexuelle sur 21 patientes qu’il venait d’anesthésier partiellement.
George Doodnaught a été reconnu coupable d’agressions sexuelles dans un hôpital de Toronto entre 2006 et 2010. Les victimes étaient conscientes de leur agression au moment des faits, mais ne pouvaient pas opposer de résistance en raison de l’anesthésiant que venait de leur administrer le Dr Doodnaught. La défense plaidait l’hallucination des plaignantes, provoquée par le produit anesthésiant. De plus, avaient fait valoir les défenseurs de l’accusé, comment de tels actes auraient-ils pu avoir lieu dans les salles d’opération, sachant qu’un simple drap séparait les différents patients devant subir une intervention chirurgicale ? Un expert invité à témoigner au procès a confirmé que les anesthésiants pouvaient provoquer des hallucinations. Toutefois, a-t-il fait remarquer, il est improbable que les 21 plaignantes, qui ne se connaissaient pas, aient inventé, chacune de leur côté, des accusations similaires contre le médecin. L’accusation a fait remarquer que Doodnaught était expérimenté et connaissait les procédures en salle d’opération, et ainsi il savait de combien de temps il disposait pour mener ces rapides agressions. «Il contrôlait le degré de leur anesthésie et savait qu’elles ne pouvaient pas résister» à ses agressions, a déclaré le juge.