Canada : un Algérien tue sa femme et se livre à la police

Canada : un Algérien tue sa femme et se livre à la police

Une citoyenne canadienne agée de 55 ans est passée de vie à trépas suite à des violences qui lui ont été faites par son compagnon, un jeune ressortissant Algérien âgé de 33 ans. Selon plusieurs médias, le jeune ressortissant Algérien a déjà été arrêté en décembre dernier pour violence conjugale.

Cette fois-ci, le ressortissant Algérien a été incarcéré pour meurtre, et non pour violence conjugale. Les faits de cette affaire remontent à la nuit du lundi au mardi derniers, au Québec. La femme, citoyenne canadienne âgée de 55 ans, répondant au nom de Nathalie Piché, a été retrouvée inconsciente dans son appartement, tandis que son corps montrait des traces de violences. Elle a rendu son dernier souffle quelques heures plus tard.

Le mis en cause se livre lui-même à la police

Tout avait commencé en  en septembre 2020, quand le ressortissant Algérie débarque au Canada. Il a fait la connaissance de Nathalie Piché, 55 ans, qui deviendra par la suite sa femme, puis sa victime. En décembre 2020, le mis en cause va se retrouver en prison pour des menaces envers sa conjointe. Le jeune homme de 33 ans va finalement s’en tirer à bon compte, à condition qu’il ne s’approche plus, ni du domicile, ni du lieu de travail de sa femme, et qu’il évite à tout prix d’entrer en contact avec elle.

Le mis en cause a été donc libéré, après avoir signé un engagement de ne pas troubler l’ordre public pendant un an, alors qu’il eut été accusé de menaces de mort, de séquestration et d’agression envers sa femme. Mais quelques semaines après, et plus précisément lundi dernier, la police québécoise reçoit un appel concernant une dispute conjugale. Se rendant sur les lieux, les policiers retrouvent Nathalie inconsciente, et son corps frappé de traces de violences.

Peu de temps après, la femme a été déclarée morte. Suite à cela, le ressortissant Algérien s’est livré lui-même à la police. Le jeune homme de 33 ans a été accusé de meurtre au deuxième degré. Dans une déclaration à la CBC, Louise Riendeau, porte-parole du collectif Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, déclare que « la police devrait faire une enquête plus approfondie » avant de remettre des accusés de violences conjugales en liberté.