Canada : meurtre tragique d’un jeune algérien à Montréal

Canada : meurtre tragique d’un jeune algérien à Montréal

L’insécurité, la violence par armes à feu et la criminalité font de plus en plus de victimes parmi les jeunes. Au Canada, plus précisément à Montréal, un jeune homme, d’origine algérienne, a perdu la vie, jeudi 2 décembre, lors d’une fusillade ayant semé la commotion dans la région.

Il s’appelle Hani Ouahdi, âgée de 20 ans et d’origine algérienne. Il était passionné par la musique et connu en tant que rappeur sous le nom de Dzairy. Jeudi soir, Hani a été retrouvé blessé dans un véhicule garé dans un cul-de-sac, place Cointerel.

Selon les médias canadiens, les services de police de la Ville de Montréal (SPVM), ont été alerté vers 19 h 15 suite à des coups de feu qui ont éclaté dans l’arrondissement Anjou, plus exactement sur la place Cointerel, près de l’angle de la rue de la Roseraie.

Transporté à l’hôpital, la victime a succombé à ses blessures, dans la nuit de jeudi à vendredi. Hani Ouahdi lâchement assassiné devant sa résidence de Laval, n’avait pas d’antécédents judiciaires et n’était pas connu des milieux policiers, rapporte Le journal de Montréal. 

Par ailleurs, la victime était accompagnée d’un adolescent de 17 ans, qui a également été blessé au haut du corps. Ce dernier qui a survécu à l’attentat est cependant connu des services policiers et collabore à l’enquête, précise radio Canada. 

Les témoignages du père de la victime

Mustapha Ouahdi, le père de Hani, profondément abattu et endeuillé, n’a pas manqué à souligner l’ampleur de la violence liée au gang de rue à Montréal. « Aujourd’hui, c’est mon fils. Demain, peut-être que ce sera votre frère », a-t-il tristement dit au journal de Montréal.

La victime qui s’apprêtait à  intégrer l’Université du Québec à Montréal en janvier, n’avait pas de mauvaise fréquentation. « À part quelques contraventions de la route, il n’avait rien. Il voulait chanter, vivre, mais rien de mal », a confié son père, avant d’ajouter : « J’espère que le SPVM fera le nécessaire ».

Quant à l’adolescent qui accompagnait son fils au moment des faits, monsieur Ouahdi a fait savoir qu’il ne le connait pas. Il est venu chercher son fils chez lui, jeudi. Il ne sait cependant pas exactement où le duo se dirigeait, indique le média suscité.

« Il fait partie d’un groupe de rap. Le site où ils répétaient et préparaient leurs chansons, c’était dans ce secteur-là. Je ne sais pas. Je ne l’ai pas suivi », a dit le père du défunt. En conclusion, il n’a pas manqué à exprimer la fierté et l’amour qu’il portait pour son fils.

« J’étais toujours été fier de mon fils. Il adorait travailler. Quand il embarquait dans un truc, il fallait qu’il le fasse bien. Il adorait le sport. Il avait des valeurs et vivait sa vie comme un jeune ». Il ne m’a jamais déçu. Il mérite bien que je sois debout pour lui »