Canada : les seuils d’immigration du Québec ne font pas l’unanimité

Canada : les seuils d’immigration du Québec ne font pas l’unanimité

Le nouveau plan de l’immigration est déjà déposé au niveau de l’assemblée nationale au Québec. En effet, ce dernier qui révèle que la hausse des seuils de l’immigration, qui niveau de cette province canadienne, n’est pas pour 2023, prévoit d’accueillir seulement 52500 nouveaux arrivants, l’an prochain.

Cependant, cette décision n’a pas fait l’unanimité au Canada. Par exemple, Justin Trudeau, le premier ministre canadien, qui a très vite réagi, en déclarant que le Québec dispose de la pleine capacité pour accueillir 112000 immigrants, chaque année.

Estimant que l’immigration reste une solution importante pour calmer la pénurie de main d’œuvre au Canada, Trudeau juge que le Québec dispose de tous les outils pour s’assurer que la quasi-totalité de ces nouveaux arrivants serait francophone. Pour ce premier ministre, le Québec ne doit pas sacrifier son poids pour l’économie, et doit songer aux possibilités d’augmenter ses seuils de l’immigration, a-t-il déclaré lors d’une entrevue à la presse, lundi 12 décembre dernier.

Seuils d’immigration au Canada : le Québec réagit aux déclarations de Trudeau

Face aux déclarations du premier ministre canadien, le Québec n’a pas tardé à réagir. En effet, la ministre de l’immigration, Christine Fréchette, estime que le premier ministre canadien est insensible aux besoins spécifiques du Québec. Notamment, en terme d’immigration.

Dans une déclaration écrite, adressées le mardi 13 décembre dernier à la presse canadienne, Fréchette rappelle que « c’est au Québec, et au Québec seul, de définir ses seuils de l’immigration« . Selon cette dernière, le gouvernement de Légault essaie de soulever un double défi. Notamment, pallier la pénurie de main d’œuvre, tout en empêchant le déclin du français.

Selon la ministre de l’immigration canadienne, le Québec n’a pas l’intention de revoir ses seuils. Et pour clôturer ce débat autour de cette question, Christine Fréchette, invite le premier ministre canadien, Justin Trudeau, à s’occuper de la question des refus massifs des étudiants africains francophones.