Canada : le Québec élargit sa cible à l’immigration “francotrope”

Canada : le Québec élargit sa cible à l’immigration “francotrope”

Chaque année, de nombreux Algériens optent pour la voie de l’immigration pour poursuivre leurs carrières à l’étranger. En effet, face à la pénurie de main d’œuvre qui a touché plusieurs pays dans le monde, ces derniers ont décidé de simplifier les conditions de l’immigration pour attirer davantage de travailleurs étrangers.

Le canada constitue l’un des pays les plus affectés par ce manque de personnel au niveau de ses structures. Par ailleurs, pour palier ce besoin, le gouvernement canadien prépare un certain nombre de stratégies permettant une immigration sélective, mais qui vise à accueillir 500 000 migrants d’ici à 2025.

Si pour certain cette décision parait comme une bonne nouvelle, d’autre voient le fait d’accueillir un tel nombre d’étrangers du mauvais œil. C’est le cas du gouvernement québécois qui estime qu’une telle décision met en danger l’emploi du Français au Québec.

Le Québec élargit sa cible à l’immigration « francotrope »

Après avoir plaidé pour une immigration 100% francophone, le Québec a décidé d’élargir sa cible à l’immigration « francotrope ». C’est ce qui ressort, en tout cas, des dernières déclarations de la ministre de l’Immigration québécoise, Christine Fréchette lors de sa dernière conférence de presse.

En effet, selon cette ministre de l’immigration, un francotrope est une personne dont la langue maternelle n’est pas le français. Mais qui issu de région et de cultures qui ont des affinités avec. Dans ce cas, elle parle de ceux qui parle, comme langue maternelle, l’arabe, le catalan, le portugais, l’espagnol…

Ainsi, Christine Fréchette vient nuancer les propos de son premier ministre, en l’occurrence François Legault. Qui a, précédemment, affirmé sa volonté de sélectionner 100% d’étrangers francophone d’ici 2026. De son côté, Marc Tanguay, Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, a réagi aux propos de François Legault. En effet, ce dernier appelle à ne pas se priver des talents des personnes qui veulent rejoindre le Québec pour apprendre le français.