La problématique de la régularisation des Algériens est assez récurrente. Beaucoup de ressortissants peinent à régulariser leur situation à long terme et se voient confronter à un continuel combat.
Certains Algériens laissent leur vie derrière eux afin de se construire une carrière et un meilleur cadre de vie mais en vain.
Samira est arrivée au Canada il y a 7 ans, avec pour objectif de s’y installer. Elle travaille dans ledit pays en tant qu’aide-soignante dans une résidence pour personnes âgées, un secteur d’activité dans lequel la rémunération n’est pas très attractive.
Elle a durement travaillé, gardant un emploi stable dans l’espoir de se faire régulariser, et a dès lors entamer les démarches nécessaires pour cela. A cause du système administratif, et de son manque de réactivité et de rapidité Samira s’est vite retrouvée sans statut. Malheureusement, l’Algérienne se retrouve « menacée » d’expulsion, et risque de quitter le Canada à savoir qu’a l’heure actuelle elle est sans sécurité sociale ni assurance.
Un sacrifice qui n’a pas été reconnu à sa juste valeur
Samira est aide-soignante, et lors de la pandémie de la COVID-19 elle n’a pas hésité à braver le danger pour sauver des vies à savoir que les professionnels de santé ont été les plus exposés au virus lors de la crise sanitaire. Elle a continué à prendre soin des personnes qu’elle accompagnait et n’a pas lâché son poste de travail.
Selon le journal « La Presse », l’Algérienne pouvait bénéficier du programme mis en place en 2022 dans le but de remercier les « anges gardiens » qui se sont sacrifiés lors de la pandémie pour le bien-être et la survie des autres. En effet, ce programme lui aurait permis d’être régularisée car il offre aux demandeurs d’asile la résidence permanente pour les remercier d’avoir participer si courageusement au soutien de la société d’avoir aidé lors de la COVID-19.
Pour Samira, il n’en ai rien. La femme se retrouve démunie de tout espoir car les autorités canadienne sont restées de marbre face à ses efforts et à ce qu’elle a apporté au pays. L’Algérienne se dit « choquée » par la situation, et attendait plus de reconnaissance de la part du Canada.