Deux mois après la Coupe du monde, la sélection nationale de football se retrempe dans l’ambiance des épreuves officielles. Par la voie des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations prévue au début de l’année prochaine en terre marocaine.
Et pour cause, les hommes du nouveau sélectionneur national, Christian Gourcuff, se rendront aujourd’hui en terre du Négus pour y affronter ce samedi l’Ethiopie dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN. Un match qui va constituer une entrée en lice de référence pour les Algériens après leur brillante et historique qualification aux huitièmes de finale de la Coupe du monde au Brésil, l’été dernier. L’Ethiopie est un adversaire redoutable, en témoigne la bonne impression laissée pendant la CAN 2013 avant d’accéder à la dernière étape (matches barrages) de la campagne qualificative au Mondial 2014. Désormais, les coéquipiers de Mbolhi sont avertis devant des Ethiopiens déterminés à faire sensation.
Conduite par Raouraoua et Sadi, l’EN décollera à 13h
C’est exactement aujourd’hui à 13h que la délégation algérienne s’envolera pour Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie. Le voyage se fera à bord d’un vol spécial de la compagnie nationale, Air Algérie. Le contingent des Verts comprendra 60 personnes dont 24 joueurs. Gourcuff avait rappelé 27 joueurs, mais il s’était retrouvé obligé de se passer des services de trois éléments, le gardien Zemmamouche (blessé), le défenseur Cadamuro et l’attaquant Ghilas, dispensés pour conclure leurs transferts vers respectivement Osasuna et Cordoba. La délégation sera conduite par le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, et le membre de son bureau fédéral, Walid Sadi. Ces deux hommes ont veillé sur les petits détails organisationnels pour réussir le voyage en direction de l’Ethiopie. Toutes les mesures ont été, en effet, prises pour parer à toute éventualité en Ethiopie. Sur ce registre, la Fédération a acquis une forte expérience d’où la sensible amélioration enregistrée dans la gestion des affaires administratives des différentes sélections nationales.
Arrivée en Ethiopie dans la soirée
Selon le plan du voyage, la durée du voyage est estimée à 6h. Autant dire, la délégation des Verts arrivera à Addis-Abeba vers 19h (heure algérienne). En Ethiopie, l’horloge affichera 21h, le décalage horaire entre les deux pays est de deux heures. C’est pourquoi, il est impossible pour le patron de la barre technique de prévoir une séance de décrassage. Fatigués par le voyage, les joueurs prendront leur dîner avant de rejoindre leurs chambres dans le luxueux hôtel Sheraton de la ville pour se reposer. L’établissement hôtelier choisi par la Fédération offre d’ailleurs toutes les commodités nécessaires pour une bonne concentration.
Une seule séance d’entraînement au menu
En raison donc de l’arrivée tardive des Belfodil et consorts en Ethiopie, le sélectionneur national Christian Gourcuff se contentera d’une seule séance d’entraînement pour peaufiner la préparation en vue de la joute de ce samedi en après-midi. L’entraînement est prévu demain (vendredi) sur la pelouse du stade principal devant abriter la rencontre. La séance s’effectuera à l’heure du match, soit 16h locales, 14h (heure algérienne). L’entraînement en question sera consacré à l’aspect technico-tactique au terme duquel Gourcuff apportera les derniers ajustements à son plan de jeu le jour du match. Une seule séance, mais d’une extrême importance.
Le retour au pays juste après le match
Selon le planning de la mission éthiopienne, la délégation algérienne reviendra au pays ce samedi juste après le match et à bord du même vol spécial d’Air Algérie. Celui-ci atterrira, selon les prévisions, sur le tarmac de l’aéroport international d’Alger aux premières heures de la journée de dimanche, soit 2h 30. Les coéquipiers de Bougherra ne bénéficieront pas de moment de répit puisqu’ils seront conduits directement vers le centre technique de Sidi Moussa pour poursuivre la préparation avant le deuxième rendez-vous de l’épreuve continentale contre le Mali, le 10 de ce mois sur la pelouse du stade Tchaker de Blida.
M. Fayçal