L’équipe du Congo-Brazzaville fait son grand retour en Coupe d’Afrique des nations après quinze années d’absence, ce 17 janvier à Bata, face à la sélection équato-guinéenne. Les Congolais préfèrent se focaliser sur leur joie de disputer le match d’ouverture de la CAN 2015, plutôt que sur les quelques déboires qu’ils ont connus depuis leurs arrivée en Guinée équatoriale.
L’équipe du Congo-Brazzaville n’a plus disputé de Coupe d’Afrique des nations depuis 2000 et n’a plus gagné de match en phase finale depuis 1974. C’est dire si le match d’ouverture de la CAN 2015, face à l’équipe de Guinée équatoriale, revêt une importance particulière pour eux.
« On a hâte que la compétition commence, sourit le milieu de terrain Prince Oniangué, qui va découvrir la CAN, comme l’ensemble de ses coéquipiers. C’est un privilège de participer à l’ouverture de cette compétition. On sait que toute une nation et son chef de l’Etat sont derrière nous. » Le capitaine des « Diables rouges » ajoute : « C’est un clin d’œil du destin d’être ici. On avait été éliminés en qualification [pour cette CAN 2015] par le Rwanda. Puis on a été repêchés [suite à la disqualification du Rwanda, ndlr]. Et lors de la dernière journée de la phase de groupes des éliminatoires, on n’avait plus les cartes en mains. Au final, on a gagné notre match au Soudan, alors que le Nigeria a été tenu en échec par l’Afrique du Sud. Et nous voilà ici, pour le match d’ouverture. »
« Une chance inouïe »

« C’est génial, lance le sélectionneur du Congo, Claude Le Roy. C’est une chance inouïe pour mes joueurs. Ils auraient pu disputer leur tout premier match de CAN dans une plus petite ville comme Ebibeyin, devant 3 000 spectateurs. Là, ils vont disputer le match d’ouverture dans un grand stade plein à craquer, devant des centaines de millions de téléspectateurs et d’auditeurs. »
De quoi faire relativiser les nombreux déboires rencontrés par la délégation congolaise : problèmes d’hôtel, entraînements annulés ou décalés… Des sujets dont Claude Le Roy s’est beaucoup plaint, ces derniers jours. « Nous sommes des footballeurs et ce qui nous intéresse, c’est le terrain, évacue Prince Oniangué. Nous nous sommes préparés pour le match de demain [ce samedi]. On se concentre sur l’essentiel : le football. »