CAN 2013, François Bracci : «Je suis optimiste pour cette équipe d’Algérie»

CAN 2013, François Bracci : «Je suis optimiste pour cette équipe d’Algérie»

De retour en Algérie où il compte bien reprendre du service l’ex-coach du MCA et du CSC, François Bracci, nous a parlé

de son avenir immédiat et a bien voulu aussi nous faire part de son point de vue sur la prestation des Verts à la CAN 2013.

Le Temps d’Algérie : On vous a vu spectateur lors du derby MCA-USMA et vous vous êtes même déplacé à Chlef pour le match ASO-MCA. est-ce le retour de Bracci dans le football algérien ?

François Bracci : Vous savez quand on a dirigé un grand club aussi populaire que le Mouloudia on tombe forcément sous le charme de ce club emblématique. J’ai tenu à assister d’abord au derby parce que je n’en ai jamais perdu un face à l’USMA. J’ai, en quelque sorte, encore une fois porté chance aux Mouloudéens même à partir de la tribune (rires). pour ce qui est de mon déplacement à Chlef, c’est un ami qui m’a invité à aller voir le match.

Votre avis sur cette équipe du Mouloudia.

Une bonne équipe avec une majorité de joueurs que je connais. Le retour de Bouguèche va sûrement apporter un plus à l’équipe. Je pense que le Mouloudia a les moyens de jouer les premiers rôles dans le championnat.

Mais Sétif a quand même pris une bonne avance au classement ?

C’est vrai que Sétif me paraît pour le moment intouchable. D’ailleurs je pense que le titre est pratiquement acquis pour les Sétifiens. Il restera ensuite les places qualificatives pour les compétitions internationales pour lesquelles plusieurs équipes sont en concurrence comme l’USMHarrach, le Mouloudia ou l’USMA.

Et le CSC, votre ancien club, qui se porte plutôt bien cette saison ?

Oui je n’ai pas oublié ce grand club qui, sous la direction d’un grand entraîneur comme Roger Lemerre, s’est littéralement métamorphosé. Mais je crois que pour le CSC c’est bien plus un projet à long terme qui est en train de se dessiner et il faut d’ailleurs rendre hommage aux dirigeants de ce club d’avoir réussi à convaincre Roger Lemerre de venir car ce n’est pas évident d’avoir une aussi grosse pointure dans un club.

Et vous est-ce que vous avez eu des contacts concrets avec des clubs de Ligue 1 ?

Pour le moment il y a eu juste quelques petites touches. Pour l’instant, je me repose à Alger dans un pays que j’adore. Les gens sont formidables ici en Algérie. Je me sens chez moi. D’ailleurs dès que j’ai quitté le club marocain de Khouribga je suis venu à Alger.

Vous avez suivi les matches de l’équipe d’Algérie dans la CAN ?

Oui bien sûr et même en tant que supporter. Bien sûr, je suis un peu déçu par le résultat parce que j’aurais bien voulu voir cette équipe aller plus loin. Mais pas déçu par ce qu’elle a montré en terme de potentiel technique.

Et qu’est ce qui n’a pas marché d’après vous ?

Vous savez beaucoup de gens ont identifié la cause comme étant l’absence d’un leader dans l’équipe. Mais moi je dis qu’un leader ça ne se trouve pas comme ça par hasard, ça se construit. On devient leader par la force des qualités dont on dispose. Et puis il y a plusieurs sortes de leaders dans une équipe. Cela dit, je pense que cette équipe d’Algérie a les capacités d’aller très loin dans l’avenir. Je suis vraiment optimiste.

R. B.