Hamid Kermali, sélectionneur national lors de l’unique sacre africain des Verts en 1990 à Alger, ne tarit pas d’éloges sur l’effectif actuel, composé de joueurs professionnels qui ont une culture tactique, savent se transcender et éprouvent du plaisir à se retrouver ensemble.
«C’est important pour un challenge comme la CAN, surtout qu’elle intervient à quelques mois de la phase finale de la coupe du monde », estime l’ancien dribbleur de la glorieuse équipe du FLN dans une déclaration à l’APS, tout en exprimant sa conviction que les joueurs algériens sauront se surpasser.
Concernant les chances des Verts dans cette compétition, Kermali considère que «toutes les équipes, sans exception, sont à respecter car elles ne sont pas arrivées là par hasard».
Revenant sur les chances algériennes en terre angolaise, l’ancien entraîneur de l’EN, de l’ES Sétif et du MC Alger tient malgré tout à faire préciser que la tâche sera «très difficile» et qu’il faudra «réussir un bon début face au Malawi qui vient de tenir la dragée haute aux Egyptiens sur leur terrain en match de préparation ».
Avec un bon début «même si le pays organisateur et le Mali, qui a 7 joueurs évoluant dans de grands clubs européens, se dresseront sur notre chemin», nous serons parés pour relever le défi et prouver au monde entier que le retour de l’Algérie au devant de la scène footballistique internationale n’est que le début d’une nouvelle ère». L’ex-attaquant international Tasfaout abonde dans le même sens : l’Algérie aura son mot à dire dans cette 27e édition.
«Les joueurs algériens sont capables de rééditer le même exploit durant la phase éliminatoire. Notre 26e place au classement mondial de la FIFA montre la nette progression de notre football », a-t-il souligné. Pour ce qui est des chances de décrocher le trophée continental, l’ancien avant-centre de l’AJ Auxerre pense qu’on verra plus clair au second tour.
Mahieddine Meftah, l’actuel entraîneur adjoint de l’USM Alger, détient, en compagnie de l’ex-star du football algérien Rabah Madjer, le record en nombre de participations aux phases finales de la coupe d’Afrique des nations, à savoir six sur les treize que compte l’Algérie dans cette compétition continentale, sans compter le rendez- vous angolais. L’ancien défenseur international estime que la sélection algérienne est capable de bousculer la hiérarchie.
«Il suffit seulement de jouer sur sa véritable valeur et d’afficher la même solidarité et le même état d’esprit que lors des éliminatoires jumelées CMCAN », a déclaré à l’APS l’ancien défenseur des Verts, qui a pris part aux éditions de 1990, 1992, 1996, 1998, 2000 et 2002.
Ryad Djawed.
