Campagnes médiatiques du Maroc contre l’Algérie,Les cauchemars de Mohammed VI

Campagnes médiatiques du Maroc contre l’Algérie,Les cauchemars de Mohammed VI

Le souverain marocain

La dénonciation par la presse algérienne de la connexion honteuse du souverain marocain, président du comité El Qods avec le lobby pro-sioniste Aipac a semble t-il fait très mal du côté du Palais royal.

L’Algérie c’est comme la figue de barbarie, qui s’y frotte s’y pique! La dénonciation par la presse algérienne de la connexion honteuse du souverain marocain, président du comité El Qods avec le lobby prosioniste Aipac a, semble t-il, fait très mal du côté du Palais Royal. «C’est au lobby prosioniste «American Israel Public Affairs Committee» (Aipac), qui soutient la politique israélienne de colonisation des territoires palestiniens que le pouvoir marocain s’est adressé pour qu’il fasse basculer en sa faveur le Congrès américain en ce qui concerne la question sahraouie», écrivait L’Expression le 28 juillet.

En plein dans le mille. Le Makhzen a vu rouge. «Le régime algérien monte au créneau par l’intermédiaire d’une presse aux ordres pour vociférer un anti-marocanisme primaire, qui ne trompe plus personne tant l’Algérie se trouve aujourd’hui aux abois…» répond ce dernier, à travers sa caisse de résonance, la MAP. «En s’attaquant au Maroc, à travers une presse inféodée, le régime algérien veut encore faire croire au danger que constitue le grand voisin de l’Ouest», poursuit le plumitif de l’agence marocaine chargée de cracher son venin. Faut-il se taire lorsque des tonnes de drogue en provenance du Royaume sont déversées sur le territoire algérien alors que 1,5 milliard de litres d’essence lui sont pompés? N’est-ce pas l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime qui a classé le Maroc 1er fournisseur mondial de cannabis? Sollicité pour réagir à cette nouvelle dépêche de la MAP, un responsable algérien a déclaré: «On ne commente pas l’insoutenable légèreté d’une agence dont le patron disait, en mars dernier, alors qu’il se trouvait probablement en période de trouble bipolaire, que le protocole d’accord signé à cette occasion avec l’APS allait «créer un climat de rapprochement plus solide entre les deux pays».

La MAP a finalement failli à sa parole. «Nous remarquons cependant, qu’à la moindre déconvenue, cette agence officielle s’arc-boute sur son référent schizophrénique pour s’empresser de cracher de piètres et vaines philippiques anti-algériennes et pour ressasser les élucubrations, autant provocatrices, que stériles qu’elle emprunte de bon coeur à de faux experts étrangers, d’autant que ces derniers sont missionnés et grassement rétribués par le Trésor marocain», souligne notre source.

OEil pour oeil, dent pour dent

Que nos confrères de la MAP se le disent. Cette guerre des plumes durera le temps qu’il faut. Jusqu’ à ce qu’ils se calment. Qu’ils sachent, par ailleurs, que nos réactions n’obéissent à aucun ordre qui nous aurait été dicté d’en haut ou d’en bas. Pour les Algériens: en haut, il y a Dieu et en bas, l’être humain.

Et comme l’Algérie est une République nous n’avons prêté allégeance à personne! Comment pourrait-il être possible lorsque l’on a pour référence Ben M’hidi, Ali la Pointe, Hassiba Ben Bouali, Didouche Mourad…de jeunes compatriotes à peine sortis de l’adolescence pour beaucoup d’entre eux, qui ont donné leur vie pour que l’Algérie vive libre.

Ne pas répondre aux attaques marocaines surtout lorsqu’ils veulent porter atteinte à l’intégrité territoriale du pays ou à son honneur, en colportant des mensonges éhontées à son endroit, reviendrait à trahir leur combat.

Lorsque l’on touche à ces principes cardinaux les Algériens ripostent du tac au tac. C’est autour d’eux que s’est aussi forgée l’identité algérienne.

C’est dans le sang. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. Le Don de soi fait parti de notre ADN. On l’a tété au sein de nos mères. Nos frères marocains doivent le méditer à défaut de le prendre comme exemple. S’ils ont durement ressenti les réponses de la presse algérienne (de L’Expression en particulier, Ndlr) dues aux attaques répétées de la MAP (Agence de presse officielle marocaine) et de certains responsables politiques marocains, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Fallait-il qu’on se taise lorsqu’à plusieurs reprises, Hamid Chabat, le secrétaire général de l’Istiqlal (seconde force politique du Maroc) a revendiqué publiquement des territoires algériens (Tindouf, Béchar, Knadssa). Fallait-il se taire lorsque le Front Polisario a été traité de mouvement terroriste. Les camps de Tindouf sont devenus des terrains de recrutement pour Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi)…» accuse gratuitement encore une fois la MAP. Si cela était vrai, le trône alaouite aurait vacillé depuis longtemps… Faut-il se taire aussi quand les militants sahraouis subissent viols et tortures? N’est-ce pas des ONG (RFK Center, Human Rights Watch, Amnesty International…), Juan Mendez, le représentant spécial de l’ONU contre la torture et le département américain qui ont dénoncé la répression marocaine dans les territoires du Sahara occidental? Quant à la bonne santé financière de l’Algérie, oui elle fait bien des envieux.

L’économie nationale repose sur une manne financière de 200 milliards de dollars engrangée grâce à son pétrole et à la gestion d’hommes intègres et compétents dont elle regorge. N’en déplaise à certains responsables marocains qui feraient mieux de s’occuper des difficultés de leur pays. Le Maroc est en pleine crise politique, alors que son économie n’échappera que par miracle aux griffes du FMI. De quoi donner des cauchemars à Mohammed VI.