Campagne électorale, Mot d’ordre des partis au 3e jour : Préserver la stabilité nationale

Campagne électorale, Mot d’ordre des partis au 3e jour : Préserver la stabilité nationale

La nécessité de préserver la stabilité nationale a été le mot d’ordre des partis politiques qui ont invité les jeunes à s’impliquer davantage dans le processus électoral, au troisième jour de la campagne pour les élections législatives de 2012.

A Ghardaïa, où il a animé un meeting populaire, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia, a souligné la nécessité pour le peuple algérien de préserver son unité nationale et ses acquis démocratiques. « Nous avons besoin plus que jamais de notre nationalisme pour consolider notre unité nationale et la stabilité de notre pays afin de concrétiser les différents chantiers de développement », a-t-il affirmé devant les militants de son parti. M. Ouyahia a réitéré son appel à une participation « massive » aux élections législatives prochaines pour, a-t-il dit, ‘‘préserver la démocratie et la stabilité de l’Algérie’’. Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem a qualifié de son côté les prochaines élections d »’étape cruciale dans l’histoire de l’Algérie », estimant que la participation aux législatives du 10 mai confirme les aspirations du peuple algérien à la stabilité. « Lorsque nous votons, nous répondons à ceux qui guettent l’Algérie que nous aspirons à la sécurité et la stabilité du pays », a-t-il dit lundi soir à Tindouf. A Bouira, où il a tenu mardi son sixième meeting populaire depuis le début de la campagne électorale, M. Belkhadem a mis l’accent sur la nécessité de « préserver l’unité nationale » et de « rejeter toute intervention étrangère ». Il a considéré qu’une non-participation aux législatives de 2012 pourrait donner une occasion aux ennemis de l’Algérie pour ébranler la stabilité du pays. Le président du Parti du renouveau algérien (PRA), M. Kamel Bensalem, a appelé, à Médéa, l’élite nationale à « s’impliquer davantage » dans les élections et à faire entendre sa voix. S’exprimant en marge d’une réunion avec les cadres de son parti au niveau de la wilaya, M. Bensalem a estimé que le temps « est venu pour que notre élite nationale sorte enfin de son isolement et prenne une part active dans la gestion des affaires du pays », invitant, à cette occasion, les électeurs à choisir, le jour du scrutin, parmi les « compétences » que recèle l’Algérie. « Notre élite nationale doit reprendre la place qui lui sied dans la société, entretenir et préserver les acquis de la nation, afin de tourner la page de la médiocrité et du bricolage dont le pays à tant souffert ces dernières années », a indiqué le président du PRA. La présidente du Parti de l’équité et la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a exhorté à Relizane les citoyens à saisir l’opportunité des prochaines législatives pour « opérer le changement ». « Si vous voulez reconquérir vos droits et améliorer votre situation, le prochain scrutin sera une occasion pour bloquer la route aux opportunistes », a-t-elle dit lors d’un meeting. Pour le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), M. Khaled Bounedjma, « le changement est primordial ». « Les législatives du 10 mai prochain constituent une opportunité pour opérer ce changement à travers les urnes », a-t-il indiqué à Chlef. Le président du parti Ahd 54, Faouzi Rebaïne, a appelé à Annaba à un vote massif le 10 mai prochain pour  »consacrer le changement et assurer de nouveaux acquis sociaux (…) ». Les législatives 2012 constitueront pour le peuple algérien « une occasion à ne pas rater », a affirmé pour sa part le président du Front national pour les libertés (FNL), M. Mohamed Zerrouki, car, a-t-il soutenu, « ce scrutin diffère des autres élections de par l’importance de ses enjeux ». « La lutte contre la corruption financière et la corruption politique » figure, avec « la prise en charge des problèmes de la jeunesse », parmi les « axes importants que le FNL mettrait en œuvre en cas de victoire aux législatives », a-t-il assuré à Sétif.

MPA : M. Amara Benyounès à partir de Tipasa

“Mener le pays vers la démocratie”

Le président du Mouvement Populaire Algérien (MPA), M. Amara Benyounès, a appelé hier à partir la wilaya de Tipasa les jeunes et les femmes à se rendre en masse aux urnes. Explicite, il dira que l’objectif d’une participation en masse, « est de faire barrage aux islamistes et mener le pays vers le destin démocratique et moderne. »

Devant une salle comble, où les femmes et les jeunes composaient la majorité du public, M. Amara Benyounès n’a pas manqué de montrer son optimisme : « Nous avons un grand espoir de renforcer la démocratie en Algérie et cela à travers la participation massive des citoyens aux prochaines élections.»

Selon lui « les patriotes républicains forment la majorité dans le pays, pour orienter notre Algérie vers une démocratie réelle ».

Et bien que la salle de cinéma de Tipasa, au centre-ville, soit spacieuse, celle-ci s’est révélée trop exiguë, pour la circonstance, pour contenir la foule venue assister au rassemblement populaire.

Il faut dire que toutes les structures locales du parti ont été mobilisées. Et ils sont venus de plusieurs régions, de cette wilaya au regard des nombreux minibus stationnés aux alentours de la salle.

Très enthousiastes les militants du parti brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits des slogans nationalistes ainsi que plusieurs banderoles reprenant les revendications du parti. Ainsi, on pouvait lire entre autres, « Ensemble pour une Algérie nouvelle », « Le monde change. L’Algérie aussi », « Un monde nouveau. L’Algérie nouvelle ».

Ces militants et sympathisants ont d’ailleurs scandé, pendant près d’une heure, les slogans du parti et d’autres qui exprimaient leurs préoccupations… Ce qui a constitué une occasion pour le leader de cette formation politique de répondre aux questionnements de cette jeunesse, en leur promettant de résoudre leurs problèmes. Il dira dans ce contexte « nous voulons la réussite de nos jeunes par la formation. Parce que celle-ci est le vecteur de l’espoir. Si nos jeunes se forment il y aura, sans aucun doute, un espoir, parce qu’il n’y a pas de miracle, sans travail. »

Mettant l’accent sur la condition de la gent féminine, le patron du MPA a indiqué qu’il faut mettre un terme à « l’esclavagisme » de la femme, évoquant la nécessité par là, de les voir obtenir « tous leurs droits ».

Et pour clôturer son discours, sous les applaudissements et youyous de l’assistance, Benyounès a tenu à faire quelques appels notamment aux jeunes pour leur dire de ne pas croire à ceux qui disent que l’islam la seule solution pour une Algérie meilleure. « Nous sommes des Algériens musulmans et démocrates. Nous ne voulons pas de ceux qui manipulent les citoyens en utilisant l’islam. Nous avons certes, beaucoup de problèmes en Algérie mais aucun avec l’islam. »

Et d’ajouter que « la double fatalité intégriste est un épouvantail, et si vous le voulez, une alternative démocratique, républicaine moderne existe. Aussi, tous ensembles, nous constituons une majorité capable de s’imposer par les urnes et dans la transparence.»

En marge du meeting M. Amara Benyounès a déclaré à El Moudjahid que le choix de la wilaya de Tipasa a été motivé par le fait que celle-ci est l’une des régions qui a énormément souffert des affres du terrorisme « c’est pour cela que j’ai axé mon discours sur ce phénomène », a-t-il précisé avant d’indiquer à la fin, que cette campagne électorale est une occasion d’interpeller la conscience des Algériens « afin d’aller voter pour le projet démocratique. »

Makhlouf Aït Ziane

M. Mohamed Zerouki (FNL) à Sétif

“Notre crédibilité passe par un vote massif”

Pour sa première sortie à Sétif au titre de cette campagne électorale, M. Mohamed Zerouki, secrétaire général du Front National des Libertés, a animé hier un meeting à la maison de la culture Houari-Boumediène, consacrant une large part de son intervention à la jeunesse. Une intervention à l’issue de laquelle, il ne manquera pas de souligner que bien que nouveau parti agissant sur la scène politique, le Front national des libertés s’inspire dans son œuvre des ambitions de la jeunesse et des contraintes que connaît encore ce potentiel en dépit des potentialités que recèle l’Algérie. Il parlera ensuite des candidats de son parti à ces législatives et soulignera que ces derniers sont des hommes à principes et resteront fidèles à leurs promesses, des hommes et des femmes œuvrant sans cesse pour la réalisation des grands objectifs de ce 10 mai 2012, un rendez-vous destiné notamment à mettre à l’écart tous les incompétents de la scène politique. Nous œuvrerons, dira en substance l’intervenant, pour faire arriver le message du citoyen démuni au sommet et ferons sans cesse pour être ce maillon fort, ajoutera le secrétaire général du FNL qui soulignera que plus qu’à l’Etat, c’est aux gestionnaires qu’incombe la responsabilité. L’Algérie est le pays de tous les Algériens, et notre crédibilité passe par un vote massif en ce 10 mai, conclura M. Zerouki qui appellera tous les Algériens à faire dans la sérénité qui s’impose et agir à la mesure de la confiance totale que nous plaçons en la personne du Président de la République.

F. Z.

Ali Fawzi RebaÏne (Ahd 54) à Annaba :

“Je vous promets des solutions dans les cinq ans à venir”

À Annaba, le premier meeting de campagne, animé hier matin par M. Ali Fawzi Rebaïne, leader d’Ahd 54, s’il a quelque peu soustrait la scène politique locale de la sa léthargie, n’a pas pour autant drainé beaucoup de monde. Dans le droit fil de sa volonté de conquérir l’électorat annabi, M. Rebaïne a développé un discours d’un parti qui prétend constituer l’alternative. Et c’est dans ce sillage qu’il s’est livré à une vision critique de la gouvernance qui a eu cours depuis l’indépendance, et suggérer les changements à opérer pour être au diapason des aspirations des citoyens. M. Ali Fawzi Rebaïne a consacré l’entame de son intervention à l’importance du rendez-vous électoral du 10 mai en insistant, tout particulièrement, sur les conditions de déroulement du processus électoral, biaisé, selon lui, dès le départ, allusion faite au sujet rabâché à satiété et inhérent aux prétendues «manipulations des listes électorales des corps constitués», pour crier «à la fraude par anticipation». Au même chapitre, l’orateur qui estime que le pays est à la croisée des chemins déplore le fait que «les observateurs étrangers soient délestés du pouvoir de contrôle du processus électoral et auxquels on confère la mission neutre d’observation». Le constat étant établi pour dire que «les conditions de transparence ne sont pas réunies». «J’affirme, dit-il, de cette tribune annabie, que ce serait un leurre que de croire que tout concourt à consacrer un scrutin qui reflète le choix des électeurs». Ceci pour inscrire le discours dans le marketing politique et tenter de vendre «le monde meilleur» que préconise son parti si «les électeurs investissent de leur confiance les candidats d’Ahd 54, qui a l’ambition d’instaurer d’autres pratiques politiques». M. Rebaïne estime que les élections vont donner un nouveau souffle au peuple algérien et partant permettre «d’ouvrir une page nouvelle» dans la gestion des affaires de la collectivité et la prise en charge des attentes sociales. Dans ce contexte, l’orateur s’est longuement penché sur la réforme de la sécurité sociale dont «les mécanismes ont montré les limites et ne répondent plus aux exigences des mutations sociales». Ceci avant de plaider en faveur «d’une société civile qui puisse constituer une force de proposition et d’associations indépendantes de l’Administration dont elles sont aujourd’hui tributaires du fait que cette dernière les pourvoit en moyens de financement et autres locaux». Le parti ayant opté pour des «le dialogue et la concertation bannit conséquemment les traditions répressives de la revendication», avance M. Rebaïne qui promet de régler les problèmes des disparus, des Patriotes et autres retraités si les citoyens venaient à choisir les candidats proposés par son parti. Le clin d’œil à l’endroit de ces couches qui constituent un gisement électoral non négligeable et l’appel au vote sont assortis de cette promesse de réussir là où «les gouvernements successifs ont échoué et de trouver dans les cinq ans à venir les solutions idoines aux problèmes auxquels le peuple algérien est confronté».

S. Lamari

Front des forces socialistes

Visites de proximité à Bab El Oued

Afin de remobiliser les militants et les citoyens autour de ses projets politique, social, économique et culturel, le Front des forces socialistes (FFS) a effectué, hier, une visite de proximité au niveau de la commune de Bab-El -Oued, où il a été à la rencontre des jeunes et des citoyens.

En effet, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), M. Ali Laskri, s’est offert un bain de foule en allant à la rencontre des habitants des communes de Bab-El-Oued et de Oued Koriche en compagnie de M. Mustapha Bouchachi, candidat tête de liste du parti dans la wilaya d’Alger.

Le marché Nelson a été le point de départ de la délégation qui s’est dirigée vers le front de mer, le cercle de l’USMA, la place des Trois-Horloges et le café «Houria» où les candidats ont pris des cafés avec les jeunes du quartier, pour finir leur visite dans la commune d’Oued Koreich.

Estimant que la mobilisation des citoyens est «le préalable à toute sortie de crise», le secrétaire du parti a mis en exergue les conditions dans lesquelles se déroulent les législatives. Cette campagne, selon M. Laskri, a pour but de faire reprendre aux Algériens le chemin du militantisme politique et de l’organisation citoyenne.

Il a indiqué que ces élections «ne sont pas ordinaires» pour deux raisons majeures, à savoir «la situation que vit le pays à tous points de vue» et «la crise politique, aggravée ces 20 dernières années», a-t-il précisé. M. Laskri a, par ailleurs, souligné que «le FFS a établi deux règles essentielles pour se battre dans un contexte aussi défavorable au militantisme politique» et qui «sont la concertation la plus large et le choix de mener en priorité les combats qui nous semblent essentiels», note-t-il.

Il a expliqué que ce qui lie le FFS avec ses partenaires au sein de la société, c’est «la conscience de la gravité du moment et la nécessité de mobiliser toutes les ressources humaines afin de rassembler les Algériens autour de la conquête de leurs droits politiques, sociaux, économiques et culturels dans un cadre national et par des moyens pacifiques ».

Le FFS compte faire campagne autour «d’une refondation démocratique, jeter les bases d’une véritable réconciliation nationale, le respect du pluralisme et des droits humains, l’Assemblée constituante, un Etat constitutionnel, démocratique basé sur une séparation des pouvoirs, qui respecte la minorité et le gouvernement de la majorité».

Sihem Oubraham

Djamel Benabdeslam (FAN) à Souk Ahras

“L’espoir d’un nouveau décollage”

Le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), M. Djamel Benabdeslam, a estimé hier à Souk Ahras que les législatives du 10 mai prochain «représentent l’espoir d’un nouveau décollage» de l’Algérie. Lors d’un meeting populaire, tenu au troisième jour de la campagne pour les législatives, à la salle Miloud-Tahri, M. Benabdeslam a appelé les citoyens à saisir l’occasion de ce scrutin «crucial» pour que l’Algérie soit «apte à relever tous les défis et à mettre en échec tous les complots fomentés à son encontre».

Il a en outre indiqué que l’Algérie malgré un «environnement agité», peut compter sur «des forces patriotiques, authentiques et responsables» qui aspirent à «valoriser les acquis, à rattraper les insuffisances pour conduire le pays sur le chemin de réformes globales qui tireront les jeunes du désespoir». M. Benabdeslam a par ailleurs affirmé que «des forces intérieures soutenues par des puissances étrangères œuvrent à semer le chaos dans le pays», en soutenant la «corruption» et le «crime organisé». Il a indiqué dans ce contexte que si son parti était le vainqueur de ces élections, il «extirperait ces fléaux depuis leurs racines».

Soutenant que le FAN active pour la «défense de l’Algérie et de son peuple, ainsi que pour la promotion d’une politique citoyenne», son premier responsable a ainsi souligné que sa formation politique œuvre pour une « stratégie nationale de développement global, basée sur la souveraineté du peuple ». Au terme de son discours, M. Benabdeslam a appelé les citoyens à se rendre en masse aux urnes le 10 mai prochain

Bounedjma (FNJS) à Chlef

Pour une réelle prise en charge des préoccupations des citoyens

Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), M. Khaled Bounedjma, a plaidé, hier à Chlef, pour une «réelle» prise en charge des préoccupations sociales des citoyens afin de leur permettre d’adhérer et de s’impliquer davantage dans la démarche de développement. Intervenant lors d’un meeting électoral pour les législatives du 10 mai prochain, M. Bounedjma s’est longuement attardé sur les problèmes de la jeunesse, estimant à cet égard qu’«il y a absence de volonté politique» pour une prise en charge des jeunes, voire de la société tout entière. Le pays, a-t-il soutenu, «est géré suivant les anciens réflexes qui n’ont rien à voir avec la réalité et le vécu du citoyen», sinon, s’est-il interrogé, «comment expliquer la détérioration continue du pouvoir d’achat, la dégradation des conditions de vie du citoyen et les proportions inquiétantes prises par les problèmes du chômage et de la bureaucratie».

Mme Salhi (PEP) à Relizane

“Saisir l’opportunité des législatives pour opérer le changement”

La présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a appelé hier à Relizane à saisir l’opportunité des prochaines législatives pour «opérer le changement». Animant un meeting à la maison de la Culture de la ville dans le cadre de la campagne électorale, Mme Salhi a lancé à l’assistance : «Si vous voulez reconquérir vos droits et améliorer votre situation, le prochain scrutin sera une occasion pour bloquer la route devant ceux qui ont causé les problèmes que rencontrent les jeunes et la société». La présidente du PEP a affirmé, lors de ce meeting qui s’est transformé en dialogue et débat avec l’assistance, que le programme de sa formation politique est à même de résoudre de nombreux problèmes, à l’instar de ceux de l’habitat, de l’emploi et de la formation. Elle s’est engagée, en cas d’arrivée de son parti au pouvoir, à faire en sorte que «tout jeune âgé de 25 ans et ayant un acte de mariage, bénéficie automatiquement d’une aide, d’un logement et d’un contrat de travail».

Tahar Benbaïbeche (Fedjr el Djadid) à Drean

«La prochaine APN consacrera la rupture avec le système politique actuel»

Le président du parti Fedjr El Djadid (Aube nouvelle), Tahar Benbaïbeche, a souligné hier à Drean (El Tarf) que l’Assemblée populaire nationale qui sera issue du scrutin du 10 mai prochain «consacrera la rupture avec le système politique et le mode de gouvernance actuels». «C’est pourquoi, a-t-il estimé au cours d’un meeting de campagne électorale, les citoyens sont mis devant leurs responsabilités pour choisir leurs représentants au sein de cette Assemblée, qui aura aussi la lourde tâche de réviser la Constitution».

Il s’agit ainsi pour les Algériens, a-t-il dit, de voter en masse pour «répondre aux détracteurs de l’Algérie» et «surtout de rendre crédible ce scrutin». «Un scrutin crédible sera le socle sur lequel reposera la réforme du système politique», a-t-il dit. Benbaïbeche a de nouveau rappelé que ces élections seront «différentes de celles qui ont précédé», car elles «mettront en relief le degré de maturité du citoyen qui aura à choisir librement et en toute responsabilité ses représentants au sein de l’Assemblée nationale».

Moussa Touati (FNA) à Djelfa

Appel aux Algériens à exercer leur droit constitutionnel

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé hier à Djelfa les Algériens à exercer leur droit constitutionnel de vote pour «amener le changement auquel ils aspirent». «Notre parti veut et lutte pour la restitution du pouvoir au peuple, pour qu’il soit maître de ses décisions et ne laisse plus l’opportunité à quiconque de choisir à sa place», a affirmé Touati lors d’un meeting électoral pour les législatives du 10 mai prochain. Il a ajouté que la seule politique pratiquée par son mouvement est celle de la «défense des enfants de la nation et de la préservation du legs des chouhada, qui ont tout sacrifié pour notre indépendance». «Si nous ne nous rendons pas aux urnes, nous abandonnerons notre sort aux barons de la rente et aux tenants du pouvoir», a affirmé le président du FNA. Il a, par ailleurs, relevé que l’édification de l’Algérie, dont la situation «n’est guère reluisante» selon lui, «commence à l’école, car chaque société est à l’image de son système éducatif».

Sofiane Djilali (Jil Jadid) à Sidi Bel Abbès

L’application de “nouvelles idées constructives”

Le président du parti Jil Jadid, Sofiane Djilali, a mis l’accent, hier à Sidi Bel Abbès, sur la nécessité de mettre en application de «nouvelles idées constructives» pour un «meilleur» développement de la société. Dans le cadre des contacts de proximité, au titre de la campagne électorale, M. Sofiane Djilali a rencontré des habitants du douar Ouled Ali, relevant de la commune d’Ain El Berd, pour leur présenter les grands axes du programme de son parti, et écouter leurs doléances. Le président de Jil Jadid s’est également rendu dans la demeure d’un citoyen pour constater de visu les conditions dans lesquelles il vit. Au niveau du bureau de sa formation au chef-lieu de wilaya, Sofiane Djilali a tenu une rencontre avec ses militants avec lesquels il a développé les grandes lignes de sa politique qui vise, selon lui, à «mettre en application de nouvelles idées constructives sans créer des problèmes dans la société». Lors d’une rencontre de proximité dans un café du centre-ville, le même responsable a exhorté son auditoire à participer aux élections pour «élire les meilleurs candidats» et «édifier un Etat de droit».