CAMPAGNE DE PROXIMITÉ DU FFS À ALGER Ali Laskri : «Nous allons faire pression sur l’administration»

CAMPAGNE DE PROXIMITÉ DU FFS À ALGER  Ali Laskri : «Nous allons faire pression sur l’administration»
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En tournée de proximité dans plusieurs localités de la capitale, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a affirmé hier, lors de sa première halte à Birtouta, que le parti à travers ses élus va faire pression sur l’administration pour la pousser à faire passer les projets qu’auront à défendre ses élus.

Pour sa première visite, hier, à Birtouta, Ali Laskri a indiqué aux journalistes que «les élus du FFS ne vont pas faire uniquement dans la figuration». «Il faut aller vers les citoyens et s’enquérir de ses préoccupations quotidiennes». «Nos élus ne vont pas faire des promesses qu’ils ne peuvent tenir, alors qu’ils manquent drastiquement de prérogatives à cause du code communal.

On fera des pressions sur l’administration pour faire passer les projets qui intéressent le citoyen», a-t-il encore précisé affirmant l’absolue nécessité de rétablir la confiance des citoyens en leurs élus. «Nous constatons qu’il n’y a pas de programmes réels de développement. La corruption est toujours de mise et les budgets des communes et des wilayas sont insuffisants pour prendre en charge les problèmes des citoyens, comme le logement, l’emploi ou l’environnement», constate-t-il.

Réclamant un «changement pacifique», le premier secrétaire du FFS développera le même discours que celui de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai dernier, à savoir «réhabiliter le politique et remobiliser le parti et le peuple». Le responsable du FFS fera remarquer qu’après 50 ans d’indépendance «il n’y a toujours pas de démocratie ni de transparence en Algérie».

D’où, selon lui, la nécessité d’une période de transition pour aboutir «de manière pacifique, réitère-t-il, à une deuxième République». Il ne suffit pas, selon lui, de réviser la Constitution «qu’on a l’habitude de triturer sans qu’il y ait le changement souhaité». Interrogé sur un premier bilan de la campagne, Ali Laskri, qui rentrait hier matin de Tindouf,

accuse les pouvoirs publics «qui ne veulent pas de transparence», sur notamment le retard dans l’installation de la commission nationale de surveillance des élections (Cnisel) et la cacophonie qui a caractérisé, selon lui, l’opération d’attribution (tirage au sort) des numéros pour chaque parti. On nous a attribué le 8 puis le 22 puis enfin le 56. Ce dernier numéro nous fait rappeler le congrès de la Soummam et la primauté du civil sur le militaire», commente Laskri qui avait déposé auparavant une gerbe de fleurs devant une stèle à la mémoire des chouhada. Poursuivant sa visite, Ali Laskri, accompagné de quelques candidats,

notamment du candidat tête de liste APW d’Alger, s’est rendu ensuite à Douéra puis à Baraki où il a fait une halte au niveau du siège de la section locale. Il rencontrera ensuite les sympathisants et militants du parti qui scandaient «Vive le FFS !»,

avant de déposer une autre gerbe de fleurs devant la stèle principale de la ville). Il rencontrera ensuite quelques encablures plus loin, des militants de 1963 avec lesquels il a longuement conversé. Il s’est ensuite rendu en fin d’après-midi à Oued Smar et Bab Ezzouar pour clore sa tournée algéroise. L’objectif est atteint, affirment des responsables du FFS, qui feront remarquer que la visite de Laskri a «suscité un engouement appréciable».

Saïd Mekla