Les agriculteurs recourent de plus en plus aux semences certifiées d’où le développement de la production des céréales.
Insistant sur la nécessité de l’amélioration du système d’alerte qui régit le secteur agricole, afin de répondre aux besoins des agriculteurs, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Madr), a révélé hier, que «le volume de production céréalière de la saison, sera plus important par rapport à l’année écoulée, notamment pour la région ouest du pays», a-t-il déclaré hier, en marge de sa réunion avec les professionnels de la filière céréalière, au siège du ministère à Alger.
Le ministre a ajouté que près de 10.000 moissonneuses-batteuses sont mises à la disposition des quelque 1200 coopératives existantes, en plus des autres moyens des opérateurs privés à travers le pays. Par ailleurs, il convient de noter que les agriculteurs recourent de plus en plus aux semences certifiées, d’où le développement de la production à l’échelle nationale d’une part, et la réduction de la facture des importations céréalières à un taux de 6% par rapport au premier trimestre de l’année écoulée.
Redoublant d’efforts en faveur de l’autosuffisance du pays en matière des céréales, le secteur de l’agriculture a enregistré une superficie emblavée labourée et semée de 3.4 millions d’hectares en 2013, contre 3.3 millions d’hectares par rapport à la campagne moissons-battages de la saison 2011-2012, qui a connu une augmentation 100 000 hectares, a-t-on souligné. Evoquant les quantités de semences livrées aux coopératives activant dans le domaine de la céréaliculture, Rachid Benaïssa a relevé une augmentation de 1.65 million de quintaux.
S’agissant des engrais, les services concernés du ministère de l’Agriculture, ont fait part d’un chiffre qui s’élève à 712.800 quintaux d’engrais phosphatés (engrais de fond) et de 635 quintaux d’engrais azotés (engrais de couverture) qui ont été livrés aux céréalicultures. Quant à la fertilisation des terres agricoles, le secteur a connu une superficie de 1,1 million d’hectares pour l’année 2013, contre 969.000 hectares fertilisés durant la campagne écoulée, ainsi que 650.000 hectares de superficies désherbées. Benaïssa a affirmé que le ministère a pris toutes les dispositions nécessaires pour répondre aux besoins du stockage, le transport et la régularisation à temps de tous les agriculteurs concernés, tout en avançant que les tentatives de spéculation sont combattues et dévoilées sans état d’âme, tout en restant dans le cadre de la loi en vigueur. Répondant au sujet des revendications socioprofessionnelles de l’Union nationale des forestiers qui a brandi la menace d’une protestation publique devant le ministère, Rachid Benaïssa, a été bref dans sa réponse en avançant à demi-mot que le conflit qui l’oppose avec le syndicat des forestiers a été résolu. Le ministre a affirmé que «j’ai reçu les responsables du syndicat et nous avons discuté de l’ensemble des revendications», s’est-il contenté de répondre, tout en rassurant que tous les problèmes posés seront résolus dans un cadre de dialogue et de sérénité.
