Campagne calomnieuse contre nos représentations diplomatiques en Espagne : Benali Cherif charge le député Belmeddah

Campagne calomnieuse contre nos représentations diplomatiques en Espagne : Benali Cherif charge le député Belmeddah

L’élu de la communauté nationale à l’étranger, Noureddine Belmeddah, serait à l’origine d’une «campagne calomnieuse et injuste», dans l’affaire d’un Algérien décédé dans un centre de rétention espagnol.

Qui s’y frotte, s’y pique. Le MAE c’est comme de la figue de Barbarie. Le porte- parole du ministère des Affaires étrangères est très remonté. De graves accusations ont été portées contre l’ambassadrice d’Algérie à Madrid et d’autres représentations diplomatiques en Espagne dans l’affaire d’un Algérien décédé dans un centre de rétention espagnol. Elles émanent d’un député de la communauté nationale à l’étranger, Noureddine Belmeddah, qui serait à l’origine d’une «campagne calomnieuse et injuste», dans l’affaire d’un Algérien décédé dans un centre de rétention espagnol. Un élu dont la mission première est certes, de défendre les droits des résidents algériens à l’étranger, de la circonscription dans laquelle il est élu, mais surtout de ne pas tirer à boulets rouges sur son propre pays dont il est censé représenter dignement l’emblème. Surtout, lorsque c’est fait gratuitement. Sans preuves. C’est apparemment le scénario dans lequel cet élu s’est attribué le premier rôle. Le porte-parole du MAE l’assure. Belmeddah «a été à l’origine d’une campagne calomnieuse et injuste contre notre représentation diplomatique à Madrid et notre consulat à Alicante suite au décès, en date du 29 décembre 2017, dans un centre de rétention administrative à Archidona, du ressortissant algérien Mohammed Bouderbala», a affirmé Benali Cherif, cité par une dépêche de l’APS datée d’hier. Des propos amplifiés par les médias. «La presse nationale a rapporté à de nombreuses reprises les déclarations de M. Noureddine Belmeddah, député de la communauté nationale à l’étranger (zone 4), de même qu’elle a repris la quintessence de certaines correspondances adressées par ce député à certaines institutions, concernant particulièrement des situations inhérentes à des citoyens algériens établis régulièrement en Espagne ou se trouvant dans ce pays de manière illégale», a souligné le diplomate qui enfonce le clou. Le député «n’a pas attendu le résultat final de l’instruction judiciaire espagnole et encore moins les conclusions de la justice algérienne «pour verser dans la surenchère et travestir la réalité de la situation, ignorant, du coup, tous les efforts déployés par notre appareil diplomatique pour la prise en charge de ce dossier», a-t-il noté. Pour démontrer l’excès de zèle dont a fait preuve cet élu du peuple, qui était apparemment pressé de clouer au pilori les premiers responsables de nos représentations diplomatiques en Espagne. Benali Cherif en fait la démonstration. Du vitriol! «S’il est naturel qu’un représentant du peuple se préoccupe des problèmes auxquels ses mandants ou la communauté nationale se trouvent confrontés, il est incompréhensible que sa mission soit réduite, d’une part, à jeter l’anathème, à tort, sur les institutions de l’Etat et à parasiter, d’autre part, l’action qu’elles mènent pour défendre et préserver les droits des membres de la communauté nationale à l’étranger», a fait remarquer le porte-parole du MAE qui met à nu celui qui a déclaré dans une interview au quotidien arabophone national Echourouk: «Je fais endosser la responsabilité de la mort de cet Algérien et les conditions déplorables dans lesquelles ils étaient incarcérés, car elle a accepté de telles décisions que lui avait annoncées le ministre espagnol de l’Intérieur». A qui profite le crime? Benali Cherif répond: «La tendance de M. Belmeddah à rendre systématiquement destinataire la presse des requêtes et autres correspondances qu’il adresse aux institutions de l’Etat, nous permet de nous interroger sur le véritable objectif qui motive son action.» Puis argument à l’appui il ajoute: «En témoigne sa dernière sortie au sujet des prétendus obstacles bureaucratiques que notre ambassade à Madrid dresserait devant les ressortissants algériens désireux de convertir leurs permis de conduire.» Sans commentaires! Pour qui roule Belmeddah? Pour sa propre personne peut- être. Il lui sera difficile de toutes les façons de s’en sortir…blanc comme neige dans une affaire qui a été vraisemblablement montée en épingle.

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