Cameroun – Assou ekotto : donne sa version et présente ses excuses !

Cameroun – Assou ekotto : donne sa version et présente ses excuses !

Cameroon's Benoit Assou Ekotto clash  Benjamin MoukandjoPiteuse image que celle présentée par le Cameroun contre la Croatie il y a quelques jours dans sa seconde sortie du Mondial 2014 dans le groupe A. En plus d’avoir été ridiculisé par les Croates,  un épisode a énormément fait jaser puisque Assou-Ekotto et Benjamin Moukandjo ont failli en venir aux mains sur la pelouse pendant la rencontre. Il a fallu l’intervention de Webo pour que la situation ne dégénère pas. Interrogé par nos confrères de L’Equipe, Assou-Ekotto s’est expliqué et a donné sa version de ce qui s’est passé.

« L’histoire remonte au match contre le Mexique. Moukandjo se retrouve de mon côté. Il essaie de dribbler deux adversaires et perd le ballon. Je lui dis alors qu’il aurait dû me le donner. Il me répond : « Oui, c’est vrai, t’as raison ». On a clos le sujet à table, en rigolant un bon coup. La même situation s’est reproduite contre la Croatie. L’erreur ne me dérange pas. Ca arrive à tout le monde. Mais quand je lui fais la réflexion, sans lui parler mal, il me rétorque « Oh, lâche moi… » Cette phrase a mis le feu aux poudres. Je n’ai pas toléré sa réaction, il y avait tellement de frustration », raconte le latéral gauche qui évolue à QPR.

En dépit de tout, Assou-Ekotto est bien conscient de la mauvaise image qu’il a laissée à toute la planète foot.« Je passe pour un con. On était menés 0-4. Je n’ai pas su contrôler mes nerfs », admet-il avant de souligner que tout est rentré dans l’ordre.

« Le lendemain matin, devant le pot de Nutella, on s’est serré la main. Ce sont des choses qui arrivent dans une équipe qui ne fonctionne pas bien. Je n’ai pas réfléchi. Ca ne se fait pas. Il y a des millions de personnes qui regardent le match, des gamins… ».

Assou-Ekotto et Moukandjo, ce n’était en réalité qu’une histoire de passe. Et leur réaction n’est autre que l’image que présente la sélection camerounaise dans les vestiaires. Vivement qu’ils se rattrapent contre le Brésil. Même s’ils sont déjà éliminés.