Kamel Mohamed
Le ministère de l’Intérieur a pour habitude d’annuler toutes les compétitions sportives et autres manifestations culturelles lors du week-end du vote. En ce sens, la Ligue, qui dispose à présent d’une meilleure visibilité après que toutes les dates eurent été fixées, devrait ainsi arrêter le calendrier du championnat et permettre aux clubs et surtout aux techniciens et entraîneurs d’établir leur programme de travail.
Mais force est de constater que la LFP semble avoir du mal à établir ce calendrier, sachant qu’elle doit aussi fixer les dates des quarts et des demi-finales de la Coupe d’Algérie dont les matches se dérouleront en aller-retour, la rencontre de la finale devant intervenir le 1er mai. Il semble que la LFP que dirige Medouar, toujours sans secrétaire général, a du mal à confectionner un calendrier.
La Ligue gère plutôt le championnat au jour le jour et pénalise ainsi des clubs au détriment d’autres.
Du fait de la gestion hasardeuse du championnat, des clubs se retrouvent en train de disputer trois matches par semaine et d’autres forcés au repos pendant plus d’une semaine. Devant son incapacité d’arrêter le calendrier, la LFP tient à impliquer les clubs en organisant une rencontre lundi prochain (28 janvier) au Centre technique de Sidi Moussa. Un exercice difficile pour une LFP qui a provoqué des dérapages dans la gestion du championnat au début de cette saison. Qu’en sera-t-il en fin de saison quand tous les matches doivent se dérouler le même jour et à la même heure ? En somme, la Ligue risque gros.