Depuis son arrivée à Tizi Ouzou, l’équipe du Ahly du Caire, qui a élu domicile à l’hôtel Amaraoua, transformé en une véritable forteresse, a bénéficié d’une haute protection de la part des services de sécurité qui ont même changé à chaque fois l’itinéraire
des membres de la délégation égyptienne avant de se rendre aux séances d’entraînement. Cette haute protection a été déjouée par des fans qui n’ont certainement pas oublié la mésaventure et l’agression dont ont fait l’objet les joueurs de l’équipe nationale d’Algérie au Caire, le 14 novembre de l’année dernière.
En effet, le bus qui transportait les joueurs du Ahly a été attaqué à hauteur du quartier Tala Allam, situé à proximité du site de l’hôtel Amraoua, alors qu’il se dirigeait peu avant 22h vers le stade 1er Novembre pour l’ultime séance d’entraînement avant le match d’hier soir.
Selon une source proche des services de sécurité, le bus présentait seulement deux impacts de pierre. Un sur la tôle et l’autre sur une vitre. Notre source a ajouté que les autres dégâts ont été causés par les joueurs eux-mêmes. Quant aux blessures «présumées» des deux joueurs, dont Oussama Hassen,
il a été examiné par le commissaire du match juste avant la séance d’entraînement qui a signifié qu’il na pas été blessé et que le bandage qu’il portait n’avait aucune raison d’être d’autant qu’il ne présente aucune trace de blessure ou de sang. Suite à cet incident, le président de la JSK s’est rendu à l’hôtel Amraoua où il a présenté officiellement ses excuses
au président du club du Ahly tout en minimisant l’incident qu’il a qualifié d’acte isolé.
Il est à rappeler par ailleurs que le bus affecté au transport de l’équipe du Ahly a dérapé vendredi soir à cause de la chaussée glissante suite aux pluies qui se sont abattues sur la région. Hier, et jusqu’en début d’après-midi, il n’y avait aucune tension particulière à Tizi Ouzou.
Les gens faisaient plutôt leurs emplettes du Ramadhan. Enfin l’auteur présumé du jet de pierre a été arrêté et sera présenté devant le parquet pour répondre de son acte isolé.
B. B.