La cité Aïn-Defla, appelée communément Fougerolle, édifiée au début des années 1980 par une société française, abrite des milliers de familles dans des logements sociaux dans des bâtiments collectifs, patrimoine de l’OPGI. Cet important site populeux s’illustre par un environnement hostile qui pénalise la qualité de vie des riverains, qui s’estiment marginalisés par les élus locaux.
Un état des lieux déplorable agresse les résidents et les visiteurs qui découvrent des dépotoirs à ciel ouvert où se repaissent quotidiennement des chiens errants et des vaches ! En effet, des bovins, dont les propriétaires ne sont pas inconnus des services communaux, vaquent paisiblement dans ce quartier en quête de nourriture déversée par le voisinage dans des bacs à ordures ! Dénoncée à maintes reprises par les citoyens, cette pratique perdure, car aucune décision courageuse n’a été prise pour enrayer définitivement ce fléau qui n’honore pas la ville de Guelma, censée être une vitrine du chef-lieu de wilaya. La collecte des ordures ménagères souffre manifestement d’insuffisances avérées et, à cet égard, un sexagénaire nous confie : « Nous éprouvons de la honte en constatant que des déchets hétéroclites jonchent notre cité ! L’APC a une part de responsabilité dans ces dysfonctionnements mais il faut reconnaître que des familles font également preuve d’incivilité en jetant n’importe où et à n’importe quelle heure leurs ordures. Des odeurs pestilentielles incommodent les habitants du quartier à longueur d’année.
Nos terrains vagues sont devenus des dépotoirs, et nous souffrons du manque flagrant d’espaces verts et d’aires de jeux pour nos enfants qui encourent un réel danger en jouant dans la rue. Nous lançons un appel pressant aux autorités locales car notre qualité de vie a atteint et dépassé la ligne rouge. » M. A.
