Cabales oligarchiques : le pot de terre contre le pot de fer dans l’État-Sonatrach !!!

Cabales oligarchiques : le pot de terre contre le pot de fer dans l’État-Sonatrach !!!

sonatrach-1.jpgEn vérité, les catastrophiques pertes ayant engendré la décadence économique et la ruine industrielle de l’Algérie, ce ne sont pas les vieilles bricoles financières dissimulées par les pouvoirs successifs depuis les années 1990, réchauffées en circonstance des prochaines joutes électorales 2019, reprochées présentement par des oligarques au brillant homme d’Affaires et Industriel, Issad Rebrab, accusé par Ennahar de trafics de devises, de montages financiers illégaux avec création de sociétés offshore, de fraude fiscale, de financement de la révolte kabyle et même de « soutien au terrorisme ».

En l’espèce un article des plus révélateurs avec force détails signé par la plume du brillant journaliste écrivain Mohamed Benchicou, Les dernières fourberies de Belaïd Abdesselam contre Rebrab, nous retrace les moindres travers de cette cabale.

Ainsi, au passé comme au présent, il est clair que ce ne sont pas les sources d’informations sûres qui manquaient aux susdits oligarques destructeurs pour cibler qui ils veulent, afin de déverser leurs calomnies sur toute personne visée. Alors, comme la vérité est amère disons-là pour l’Histoire et l’avenir de nos enfants :

La ruine économique du pays, ce n’est pas les susdites vieilles bricoles financières, actionnées pour intimidation contre les honnêtes hommes politique et/ou industriel en guise de préparatifs pour les joutes électorales de 2019, mais ce sont la criarde incompétence, la mauvaise gestion, les éblouissantes dilapidations, les innommables détournements de deniers publics et les sabotages tout type connus dans tous les secteurs d’activités, œuvre d’incompétents dirigeants et managers, particulièrement dans le secteur des hydrocarbures que j’ai connu, ou des scandales sont restés impunis et camouflés par les tenants du pouvoir depuis des décennies à ce jour !

Partant de ce fait, pourquoi ceux qui cherchent à détruire Issad Rebrab, actuellement, n’ont pas osé parler et écrire sur les causes de nombreux incidents industriels, et sur les raisons de la crise multidimensionnelle que vivait le pays à l’époque de la guerre civile des années 1990 ? Et pourquoi n’ont-ils pas osé dévoiler les rocambolesques auteurs de la chute, de la ruine et de la débâcle de l’Etat-Sonatrach, dite vitale mamelle de l’économie nationale, par faute d’une industrialisation diversifiée du pays.

Des incidents catastrophiques, devenus « retour d’expérience » au sein de l’entreprise nationale Sonatrach Spa !

Le pire exemple ! Les catastrophes sont qualifiés de « Rencontre sur le retour d’expérience » au sein de certaines directions. En réaction aux différents incidents catastrophiques survenus depuis 2008 dans des sites de Sonatrach Spa, au nord comme au sud, passés sous silence par les managers de la direction générale et de sa tutelle (pas d’informations écrites ou télévisuelles concernant la majorité des incidents ?), la Direction Centrale Santé, Sécurité & Environnement de Sonatrach a dressé un volumineux rapport d’enquêtes de 191 pages sur l’évaluation financière finale des pertes (…), dont le contenu a été débattu par les managers de Sonatrach en charge du volet sécuritaire lors de la 2éme rencontre sur le retour d’expérience qui s’est déroulée à Hassi Messaoud le 17 mai 2011 dans la majestueuse « Base du 24/Février ».

L’incident suivi d’explosion de l’usine de GPL de Rhourde Nouss :

Rhourde Nouss, sise à 270 km au Sud/Sud-est de Hassi Messaoud, connu comme étant l’un des principaux champs de gaz et condensats d’Algérie, a vu la réalisation de son usine de GPL en cinq ans par la société Canadienne SNC Lavalin (phase B, composée de trois trains, pour un montant de 400 millions de dollars US. Conçue pour une capacité de traitement de gaz de 48 millions de M3/Jour et une production de 3800 tonnes/jour de GPL (Gaz Pétrole Liquéfié). Elle a été inaugurée et mise en exploitation en février 2000 par l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil. SNC-LAVALIN – SNC LAVALIN: Complexe gazier de Rhourde… – Europétrole

Pour preuve sur ce qui est avancé comme fatals faits, documents et photos à l’appui, l’exemple du grave incident de l’usine de GPL de Rhourde Nouss, survenu le 02 décembre 2009 à 00 h 40 mn, en est véritablement révélateur d’une troublante situation parmi tant d’autres, impunies et enterrées à jamais !

Le feu suivi d’une violente explosion, s’est propagé au niveau du train 200 ravagé intégralement. Des photos et vidéos montrent les équipements de l’usine transformés en amas de ferraille calcinée, parlent d’elles mêmes, occasionnant d’énormes dommages aux installations et une perte de production en GPL de 670 Tonnes/Jour.

Quant aux trains 100 & 300, partiellement touchés par les flammes, ils ont été sauvés de justesse par l’extinction du feu malgré d’énormes obstacles durant la rude intervention des équipes de l’Exploitation et de la Sécurité qui a duré quatre heures pour arriver à la neutralisation du gigantesque effroyable incendie. Après enquête, la défaillance déclarée par les investigateurs à l’origine de l’explosif incident est la grave erreur de conception du système sécuritaire de l’usine qui ne répondait pas aux normes d’exploitation internationales. Comment convaincre les assureurs de l’usine..? Le lien vers la vidéo de l’incident :

Le timide redémarrage de l’usine de GPL de Rhourde Nouss :

Ensuite, ce n’est qu’en février 2012 que deux trains ont été remis en marche après leur réhabilitation qui a couté presque 20 millions de dollars. Quant à adapter le système sécuritaire de l’usine GPL aux normes internationales comme recommandé par les conclusions de l’enquête relative à l’incident du 02/12/2009, ce n’est que durant le deuxième trimestre de 2015 qu’un marché a été attribué par Sonatrach à ABB (le géant helvético-suédois des technologies de l’énergie et de l’automation) pour une valeur de 100 millions $. ABB a été chargé de la rénovation et de la réorganisation du train 200 du GPL calciné, du traitement ainsi que de la séparation des trains de production endommagés en 2009.

Un simple calcul à raison d’un prix moyen de 300 $ la tonne de GPL (cours actuel pour les marchés contractuels algériens), donne une effroyable perte pour l’Algérie s’élevant à 6 030 000,00 $/Mois et ce, durant la période s’étalant de décembre 2009 à février 2012, date de remise en service de deux trains de l’usine rénovée (…) , un inoui montant de perte dépassant de très loin les petites vieilles bricoles financières des années 1990 dont parlent des oligarques dans le vide.

De même, le simple citoyen continue de chercher à comprendre pourquoi ces oligarques, en cols blancs aux carrières dorées, ne se sont jamais exprimés quand des catastrophes et pillages apocalyptiques se sont abattus sur des entreprises nationales et sur Sonatrach durant la décennie 2000/2010, sous le règne de l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil ? Les dossiers existent, banques volées, Sonatrach 1 & 2, les graves incidents et explosions camouflés, le cas des gisements pétroliers et gaziers sabotés par incompétence, ou la vérité manquait pour une profusion de gravités industrielles sonnant la ruine du pays… !!!

Les deux poids deux mesures des oligarques :

Tandis que d’un côté, le décret présidentiel n° 2000-271 du 23 septembre 2000, signé Abdelaziz Bouteflika, modifiant et complétant le décret présidentiel n° 98-48 du 11 Février 1998 portant statuts de Sonatrach signé Liamine Zeroual (approuvé par le Conseil national de l’Énergie le 23 janvier 1998), permet au président de la République de nommer pour Sonatrach Spa le Président Directeur Général, les quatre vice-présidents, et les directeurs généraux adjoints « Nomination de toute la composante de la structure hiérarchique organisationnelle de Sonatrach, sur proposition du ministre chargé des hydrocarbures-Article 11.2 »

Alors que d’un autre côté, le décret présidentiel n° 98-48 du 11 février 1998, permettait au président de la République de nommer uniquement le PDG, mais les membres du Comité exécutif qui assistent le PDG (les vice-présidents et les Directeurs exécutifs et centraux, sont nommés par le président directeur général de Sonatrach après accord du ministre chargé des hydrocarbures (Article 11.2). Une effective séparation des pouvoirs…, qui méritait d’être maintenue.

Pourquoi il n y a eu aucune riposte des destructeurs oligarques du pays à l’époque, en vu d’arrêter le règne en hors-la-loi de l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, qui était à la fois ministre, PDG par intérim, président de l’Assemblée Générale et président du Conseil d’Administration de Sonatrach Spa, un dictatorial cumul de fonctions anarchiques que ni le décret n° 2000-271 ni le décret n° 98-48 ne permettaient…? Quelle abominable violation des lois de la République à ciel ouvert.

Pourquoi les pouvoirs constitutionnel, législatif et réglementaire n’ont pas réagi à temps dans le cadre procédural approprié, par le recours à l’application effective de leurs prérogatives respectives : Saisir le Conseil d’État pour le redressement légal de l’anarchique gestion du secteur énergétique et minier par l’ancien ministre Chakib Khelil, que la législation nationale n’autorisait nullement à agir ainsi à l’époque…..?!

Devant le combat médiatique acharné par presse interposée et télévisuel de ces derniers jours, le simple honnête citoyen s’interroge : pourquoi des oligarques cherchent à détruire diaboliquement en 2016, un bâtisseur Algérien, Issad Rebrab…? Par contre ceux qui détruisent et font brûler par incompétence des usines industrielles et pétrolières sont épargnés, et souvent, récompensés…. ! Quelle triste réalité !

Pourtant, cet investisseur d’envergure nationale et internationale, exemplaire créateur de richesses et d’emplois en Algérie et sous d’autres cieux, compétent dirigeant de valeur qui aime son pays en le prouvant quotidiennement sur le terrain, ne cesse d’améliorer dans les règles de l’art et la transparence, le peu d’aspects négatifs insignifiants rencontrés par ses nombreuses positives actions d’investissements, visant le bien être de milliers de travailleurs, et l’épanouissement industriel de l’Algérie.

Bref, chez nous, ce n’est plus le temps du manque de preuves pour que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur à l’encontre de tout contrevenant, car d’accablants dossiers existent maintenant sur ceux qui ont ruiné le pays dans l’incompétence et l’irresponsabilité, d’Alger au Panama (…)

M. Lefhel