CAB : Salaires et primes contre victoires à domicile

CAB : Salaires et primes contre victoires à domicile

La semaine écoulée, les camarades d’Ali Daïra, n’ayant pas touché les trois derniers mois de salaires, se sont donnés le mot, tenant à rencontrer le président. Cette grogne a poussé le numéro un du club à provoquer une réunion avec ses joueurs pour tout mettre au clair. Nezar a convoqué les joueurs pour leur expliquer la nouvelle situation.

Le président du CAB aurait conditionné le payement de trois derniers salaires aux résultats du CAB à domicile. Il reste quatre matches à disputer à Batna pour les Rouge et Bleu. Le premier match à domicile se jouera le 14 avril prochain et opposera le CAB à l’USMH. En cas de victoire, aurait expliqué le président du club, les joueurs toucheront le salaire de janvier et la prime de match. Et ainsi de suite, jusqu’au match prévu contre l’ESS prévu le 24 avril. A en croire une source proche des joueurs, les conditions du président auraient été acceptées. Certains joueurs se sont posés la question de savoir si les conditions posées par le président sont contenues dans le contrat signé par les joueurs. Certains auraient même pris langue avec leurs managers respectifs pour essayer de comprendre ce qu’il y a lieu de faire. Ce qui est sûr, c’est que seuls les agents de joueurs agréés par la FAF sont habilités à intervenir pour les intérêts de leurs joueurs. Ceux qui ont signé des contrats par l’intermédiaire de personnes ne possédant pas l’agrément de la Fédération n’interviennent pas et ne sont pas reconnus en tant que managers auprès de la CRL en cas de litige. Concernant le nombre de mois de salaires impayés, le CAB n’est sans doute pas le dernier de la classe vis-à-vis de ses joueurs. Des cas plus graves sont signalés en championnat de Ligue1. En Ligue2, c’est encore plus épineux.

————–

Mani Sapol : «Les arrêts faussent le rythme»

«Les arrêts faussent le rythme de l’équipe en championnat. On reste un mois sans jouer en championnat, pendant que les autres continuent à garder le rythme. Ce n’est pas une bonne chose mais c’est la programmation qui le veut et le CAB n’y peut rien. On a réussi à jouer un match amical, j’espère qu’on aura l’occasion d’en disputer un autre avant le 14 avril» dira le milieu attaquant des Rouge et Bleu. Au sujet de ses contacts à l’étranger, Mani reste discret à ce sujet et dit que ce ne sont que des rumeurs. Le Togolais du CAB a signé un contrat de 3 ans avec son club mais il risque de changer de cap à la fin de la saison pour une nouvelle destination, en accord avec le président Nezar qui n’envisage pas de le retenir si le CAB reçoit une offre intéressante, fût-elle du Mouloudia

—————

Deux jours de repos et reprise lundi

Dispensés de championnat en raison du report du match CAB-ESS, le staff technique a accordé deux jours de repos à ses joueurs. La reprise est programmée pour lundi. Il n’y aura pas de match amical contre le club de Sériana. Il semblerait que ce report du match soit lié au départ précipité de l’entraîneur de Sériana et le staff technique n’a pas pu trouver de sparring-partner cette semaine. Il y aura tout au plus un match d’application, le mardi, pour dégager l’équipe qui devra rencontrer l’USMH en championnat.

Biquotidien pour parer au manque de compétition

Pour parer au manque de compétition et la perte du rythme du championnat, le staff technique programme des séances biquotidiennes. Le travail se fait en salle, pour les exercices de musculation, alternant avec un travail technico-tactique

—————

Koufana : «On perd le rythme de la compétition avec ces longs arrêts»

Les arrêts intempestifs que connaît le CAB en championnat font réagir les Cabistes. Rouabah, sur ces mêmes colonnes, hier, se plaignait des coupures et dit rencontrer des soucis pour trouver des sparring-partners afin que son équipe garde le rythme. Cette fois, c’est Xavier Koufana qui parle des méfaits des arrêts que subissent les Rouge et Bleu : «Le fait de rester longtemps sans compétition nous fait perdre le rythme du championnat et la reprise est quelque peu difficile, surtout en première mi-temps, comme ce fut le cas contre l’ASO. On a eu des difficultés à maîtriser le jeu, on était crispés et Chlef en a profité. Ce n’est qu’en deuxième période qu’on a pu se ressaisir et revenir par la même occasion au score mais on n’a pas le choix, on fait avec les conditions qui s’imposent».