Démissionnaire pourtant de son poste de président du conseil d’administration, Farid Nezzar a formulé une demande auprès de la Ligue professionnelle pour avancer la rencontre CAB-CRB à vendredi.
Le président du CAB pourrait prendre du recul, parce qu’on imagine que c’est au commissaire aux comptes qu’il devrait présenter sa démission. C’est ce que nous avons appris au sujet des démissions d’un membre ou de son président d’une société par actions. Démissionner en tant que président de la SSPA ne veut nullement dire que Nezzar quitte la SSPA. Enfin, s’il cède son poste de président du CSA, il ne pourra pas faire autrement. Il n’a pas le choix. Il ne peut pas être président du club amateur et de la société sportive en même temps. La loi ne le permet pas. C’est pour cette raison qu’il a dû déposer sa démission du poste de président du CSA, comme l’ont fait tous les présidents des clubs professionnels. Son remplaçant n’est autre que Kamel Farhi. Les deux hommes s’entendent à merveille depuis le départ de Rachid Bouabdellah. Que se passe-t-il depuis la prise en main du CSA par Kamel Farhi ? Les choses continuent comme par le passé, sommes-nous tentés de dire. En tous les cas, on ne parle pas de divergences entre les deux hommes. L’avenir nous dira ce qu’il en est au juste.
Iffaroudjene ne veut plus entendre parler du CAB
Quand on aura parcouru l’entretien du président du CAB paru chez nos voisins, le président accuse une ou plusieurs personnes, moyennant argent, de pousser des supporters à l’insulter. Mais le président du CAB ne cite jamais dans son entretien le nom de la personne ou des personnes qui en ont après lui. On a passé en revue les hommes qui pourraient ne pas s’entendre avec le président démissionnaire. On ne peut pas croire que Sadek Iffaroudjene fasse partie des accusés. Ce dernier, après un passage éphémère comme dirigeant du CAB, jure qu’il ne reviendra plus dans la gestion des affaires du CAB. Il ne veut pas non plus faire la moindre déclaration. Il s’est retiré et aurait entamé des démarches pour récupérer l’argent qu’il avait investit durant l’été. Son nom nous est venu à l’esprit, parce que dit-on, Iffaroudjene aurait projeté de prendre la direction de la SSPA, mais c’était compter sans Nezar qui ne s’est pas gêné de le pousser vers la porte de sortie. Le président du CAB n’a-t-il pas déclaré lors d’une de ses nombreuses déclarations qu’il reprenait les choses en mains ? Cela s’est passé au début de la saison. Concernant, Iffaroudjene, il ne fait plus parler de lui. Occupé par ses affaires, toutes les tentatives de la presse de le contacter se sont avérées vaines. Et comme il n’est pas cité nommément par Nezar, il ne va pas réagir.
Boulaïncer «Je n’ai pas raté ma balle, c’est le gardien qui était bien placé»
On a reproché dans l’entourage du club et même au sein du staff technique l’occasion ratée par Rafik Boulaïncer. L’attaquant du CAB n’est pas de cet avis. Pour lui, ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais en face, il y avait un portier qui a su se mettre en valeur : «Je n’ai pas mis le ballon dans les décors. Je n’ai pas frappé le ballon aveuglément. J’ai bien cadré le ballon et j’ai frappé assez fort, malheureusement le gardien du MCO était bien placé et s’est saisi du ballon.»
Merazka souffre d’une déchirure musculaire
Hichem Merazka s’est déplacé, lundi dernier à Batna, pas pour reprendre les entraînements, comme le reste du groupe, mais pour justifier son absence. Blessé contre la JSMB, l’attaquant du CAB est resté dix minutes sur le terrain. Il est rentré en deuxième mi-temps, pour ensuite sortir souffrant, se tenant la jambe. Il n’a pas fait le déplacement à Oran. Contacté, il dira : «J’ai contracté une déchirure musculaire. Les examens médicaux ont révélé une déchirure de 12 millimètres.»
Il bénéficiera de 15 jours de repos
Merazka est soumis au repos forcé. Il vient de bénéficier d’une quinzaine de jours de repos, prescrits par le médecin : «Je suis soumis à un repos, mais je dois suivre des soins durant cette période. Après ce temps d’arrêt, je subirai un contrôle et à partir de là, je saurai à quoi m’en tenir.» Il faut dire que ce genre de blessure n’est pas facile et il faut savoir que sa blessure pourrait l’éloigner des terrains pour une durée d’une quinzaine de jours.